Prix jeunesse de l’Échevinat de l’Enseignement

Vingt-et-un-an après la Grande Descente, les frontières sont abolies, les classes sociales gommées, la police inutile. Mais tout va t-il vraiment pour le mieux dans le Monde d’Après où toute contestation est devenue obsolète ? Le jury a apprécié cette utopie qui nous met en garde sur les dangers d’un Etat totalitaire exerçant son pouvoir au moyen de l’endormissement des consciences par le confort matériel et spirituel généralisé.

Je m’appelle Adelchi Ghezzi, j’ai seize ans, et je vis à Paris depuis mes cinq ans après avoir passé mes premières années à Rome. Ma mère écrivaine m’a transmis la passion de l’écriture et de l’observation (voire de la filature, si j’ose dire). Je consigne tous les jours dans des carnets variés ou sur mon téléphone des idées et des détails, sur les gens, une ruelle, ou le paysage. L’idée originale pour Juste avant ses cendres a germé dans mon esprit le 1er août dernier. Je venais d’arriver chez mon père en Italie, et le démantèlement de la centrale nucléaire de Latina en banlieue romaine faisait la une des journaux. Un récit m’est alors apparu dans le train entre Rome et Civitavecchia, que j’ai immédiatement noté sur mon téléphone : « Dernière conférence – à bord d’un train pour Latina, je rencontre une physicienne nucléaire de génie (portée disparue) qui se rend à l’ex-centrale de la ville. Je l’accompagne, nous la contemplons ensemble et nous nous séparons » Deux semaines plus tard, j’ai découvert par hasard le concours de nouvelles de la Maison du Livre sur le thème de l’instant d’après. J’ai repris l’ébauche initiale du texte maintes et maintes fois, pour arriver enfin au récit de ce fatidique voyage en train du vingt-sept mars 2038, entre Rome et Civitavecchia.

Découvrez ci-dessous le Prix jeunesse ou écoutez-le dans la bouche de Frédéric Lubansu et Louise Manteau en cliquant ici

Juste avant ses cendres

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