Rencontres / Spectacles de janvier à juin 2020
Magnitude Moko - Lundi 17 et mercredi 19 février à 19h * Spectacle de conte : Le langage de la brousse - Samedi 22 février à 16h * Festival de texte Ecler - Jeudi 12 mars de 13h30 à 16h * Post-colonialisme, infra-politique et "ressources culturelles dans les milieux de l’alphabétisation - Jeudi 12 mars à 20h * L’islam des jeunes en Belgique - Mercredi 18 mars à 19h * Antiracismes, féminismes... : les mots du contre-pouvoir - Samedi 18 mars de 14h à 22h * Présentation du film "Vnous et du livre "Maman, je suis un réfugié" - Mardi 31 mars à 19h
Magnitude Moko
• Lundi 17 mercredi 19 février à 19h
Prenez l’association Afropean Project*, sept classes du secondaire du Centre Scolaire Ma Campagne et de l’Institut Immaculée Montjoie, les comédien.ne.s professionnels Louise Manteau et Frédéric Lubansu, des textes de l’auteur, dramaturge, romancier et poète congolais Sony Labou Tansi et six mois de travail et vous obtiendrez Magnitude MOKO2 et Magnitude MOKO3. Deux résultats d’ateliers axés sur l’apprentissage et la pratique de la lecture publique que ces jeunes vous donneront à voir dans le cadre de l’appel à projet de la COCOF La Culture a de la Classe. Ils nous proposeront des extraits du recueil de dits et d’écrits Encre sueur salive et sang (1973-1995) de Sony Labou Tansi.
Merci à Mme Delvaux, Mr Depauw, Mme Dierick, Mme Mhanzez, Mme Petit Jean, Mme Vindreau, Mme Delaporte, Mme Ben Yaccoub, la COCOF, Radio Panik, La Charge du Rhinocéros et aux Midis de la Poésie.
Entrée libre
*Afropean Project asbl est une association qui questionne les rapports entre l’Afrique et l’Europe au niveau politique, économique, social et culturel.
Spectacle de conte : Le langage de la brousse - ANNULÉ
• Samedi 22 février à 16h
Le langage de la brousse,, ce sont trois contes du Burkina Faso créés et interprétés par Manibi Koné, qui racontent la force de la parole, de la confinace mais aussi le poids de la trahison. Raconter, chanter, danser et jouer ... À travers ses histoires, Manibi Koné emporte son auditoire dans un voyage initiatique rempli d’interactions et de rêveries. Ce spectacle est basé sur des échanges interculturels ; il s’agit d’apprendre et de rire ensemble dans une atmosphère bienveillante.
Ce spectacle est précédé d’un atelier jeux et contes pour parents et enfants. Vous trouverez toutes les infos dans la rubrique des ateliers !
P.a.f. : 4 euros ; 2,5 euros (Demandeurs d’emploi et étudiants) ; 1,25 euros (article 27) ; entrée libre pour les sans papiers et les participants à l’atelier
Festival de textes Ecler
• Jeudi 12 mars de 13h30 à 16h au CFS
Quand on n’est pas né en français, quand parfois les mots manquent encore, et quand les écrire demande encore tant d’efforts, s’invente tous les jours un français nouveau, dense, riche, créatif, qui se joue, volontairement ou non, des normes et des codes.
Nous vous proposons de venir écouter ces textes, écrits librement, sans thème imposé ni consignes d’écriture, dans diverses associations et de faire connaissance, à travers eux, avec des personnes qui découvrent l’écriture, tout simplement, ou l’écrit en français, nous parlant de la vie, la leur, la nôtre, ici ou ailleurs.
Entrée libre
En partenariat avec le Collectif Alpha
Post-colonialisme, infra-politique* et ressources culturelles dans les milieux de l’alphabétisation
• Jeudi 12 mars à 20h
Nous travaillons souvent avec un public d’origine étrangère et à ce titre nous sommes souvent touchés et inquiets du retour de certains discours racistes et xénophobes. Mais si nous nous sentons "du bon côté", sommes-nous nous mêmes immunisés contre la pensée néo-coloniale ?
Auteur du livre Portrait du colonialiste (La Découverte / Les empêcheurs de penser en rond), Jérémie Piolat tente, d’une part, de mettre en lumière les paroles et écrits rendant compte des ressources culturelles, politiques, pratiques et critiques des populations discriminées. C’est à travers ce double regard qu’il nous présentera une part des analyses tirées de sa recherche en cours, ayant pour terrain les milieux de l’alphabétisation en région bruxelloise. Il sera donc question, d’une part, des perspectives et des savoirs portés par le public migrant. Par ailleurs, il s’agira également de questionner l’impact de ce qui nourrit la discrimination raciale sur les travailleurs associatifs.
* Le terme infra-politique désigne ici des formes discrètes, parfois invisibles, de stratégies politiques subalternes, individuelles et collectives.
Jérémie Piolat est anthropologue, boursier FRESH (FNRS-FSR) au sein du LAAP (Laboratoire d’Anthropologie Prospective) de l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve.
Entrée libre - À la Maison du Livre
En partenariat avec le Collectif Alpha
L’islam des jeunes en Belgique
• Mercredi 18 mars à 19h
La Maison du Livre, le CBAI, l’IRFAM et ASE anneessens vous proposent L’Islam des Jeunes en Belgique. Cet ouvrage lance une série de réflexions sur les jeunes et leurs rapports à l’islam, dans leurs singularités et ancrages en Belgique.
Il a pour objectif de nourrir le travail d’intervenants socio-éducatifs sur l’articulation entre islams européens et jeunes, à travers l’appréhension de leurs pratiques sociales, de leurs représentations et imaginaires, ainsi que de leurs actions expressives.
Trois angles sont sélectionnés. Tout d’abord, il s’agit de saisir les enjeux relatifs à la place de l’islam en Belgique. Ensuite, prend part une focalisation sur les modes de construction identitaire des jeunes musulmans et de leur reliogisté. Enfin, une mise en avant des "pratiques sociales" des jeunes, notamment à partir du regard de travailleurs sociaux et éducateurs proches de ce public, clôture le triptyqiue en vue de proposer des recommandations.
En présence des auteur.e.s Abdelkrim Bouhout, Barbara Mourin, Rachid Bathoum, Altay Manço et Morgane Devries.
Entrée libre
Antiracismes, féminismes... : les mots du contre-pouvoir
• Samedi 28 mars de 14h à 22h
Personnes racisées, blanchité, privilège blanc, privilège masculin, mansplaining, male tears, études de genre, féminisme décolonial, intersectinonalité... Ce qui n’est pas nommé n’existe pas. L’irruption récente de ces notions dans les milieux militants et/ou universitaires permet de raconter, souvent très concrètement, ce qui restait de l’ordre de l’indicible. Et contribue à une salutaire mise à nu des rapports de domination, dans leurs trivialités les plus grossières. Autant dire que l’usage des mots suscite de fortes résistances et de bruyantes condmanations de la part de ceux (et celles) qui se posent en garant.es de l’orthodoxie langagière et des valeurs qu’elle véhicule. Ainsi, nomme les Blanc.hes serait raciste. Mais pas les Noir.es ou les Arabes dont l’existence en tant que catégories n’est pas à démontrer dans le langage courant. Ainsi, le mot racisé.e serait la dernière invention d’un antiracisme soudain devenu raciste. Ces mots, donc, peuvent rebuter ou faire peur. Y compris dans les camps des militant.es de terrain. Marqueurs d’une certaine radicalité politique, ils sont parfois mal définis ou mal compris, et refusés par les personnes concernées elles-mêmes qui n’y voient qu’intellectualisme ou charabia militant. Raison de plus pour, ensemble, se pencher sur leur signification.
Après-midi d’ateliers en partenariat avec divers collectifs et organisations
Soirée de débat avec Rokhaya Diallo et Maboula Soumahoro
Un partenariat Librex et Maison du Livre - Programmation en cours
Entrée libre
Présentation du film "VNOUS" et du livre "Maman, je suis un réfugié"
• Mardi 31 mars à 19h
L’accueil des migrants est depuis quelques années la réalité de nombreux foyers belges. Des citoyens se mobilisent pour accueillir celles et ceux qui l’Europe rejette hors de ses frontières. C’est pour évoquer ces engagements solidaires que nous vous invitons à découvrir le film VNOUS et le livre Maman, je suis un réfugié.
VNOUS Ce néologisme - contraction de vous et nous - est devenu la marque de fabrique des citoyens qui se mobilisent pour accueillir les réfugiés. Pendant un an, le réalisateur de ce film s’est invité au domicile de ces résistants à une politique inhumaine.
Maman, je suis un réfugié est un récit à quatre mains écrit dans l’attente d’une deamnde d’asile. Ali, enfant né en Irak sous une dictature, grandit en rêvant d’une vie meilleure mais ne sait plus qui il est une fois arrivé au pays de ses rêves. Ali Talib voulait écrire son histoire après un voyage périlleux et Aliette Griez l’a accompagné dans son projet.
À l’issue de la projection de VNOUS, nous aurons l’occasion d’échanger avec le réalisateur Pierre Schonbrodt et l’autrice Aliette Griz.
Entrée libre
Debout les mots !
- Périodique de la Maison du Livre.
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