Bilans de la programmation 2016
I. ACTIVITÉS QUI FAVORISENT L’ACCÈS À LA LITTÉRATURE, À LA LECTURE ET À L’ÉCRITURE, SOUS TOUTES LEURS FORMES ET POUR TOUS LES PUBLICS.
1. Synergies et partenariats entre acteurs du livre en communauté française : auteurs, éditeurs, bibliothécaires, travailleurs associatifs, libraires, critiques…
• Vendredi 15 janvier à 15h
La femme comme butin de guerre : L’écriture pour survivre, la traduction pour comprendre : Une conférence de Françoise Wuilmart
• Du jeudi 22 janvier au vendredi 25 mars 2016
Poésie concrète, 60 ans après : Hommage à un mouvement artistique international
• Jeudi 4 février à 19h
Conférence sur la Poésie Concrète
• Samedi 5 mars 2016 de 11h à 18h
Expérimentations typographiques
• Jeudi 10 mars à 19h
Conférence sur la Poésie sonore par Francis Edeline
• Samedi 6 février de 14h à 18h
Bibliothèque Vivante
• Samedi 15 octobre de 14h à 18h
Bibliothèque Vivante
Dans le cadre de la Semaine de la langue française en fête, du 12 au 20 mars
• Jeudi 14 et vendredi 15 avril
L’audace de lire au Grand Bazar ! Travaux d’enfants de Saint-Gilles et Fores
Participation à "Saint-Gilles Ville des Mots 2016"
• Samedi 12 mars de 10h30 à 12h30 et de 13h à 15h
Ateliers d’écriture parents-enfants de 3 à 10 ans
• Samedi 12 mars de 15h30 à 17h30
Atelier d’écriture adultes-ados
• Mercredi 18 mai 2016 à 19h
Ce que la lecture cultive... autour du numéro 41 de Culture et Démocratie
Cycle "Parcours d’éditeur"
• Samedi 18 juin de 15h à 20h
Couleur Livres a 15 ans.
Bourse aux livres, expo, débats...
• Le 24 novembre à 19h30
C’est trop beau ! Trop ! Une anthologie et une soirée littéraire et musicale
2. Activités créatives ayant pour objectif l’initiation des publics à diverses techniques d’expression favorisant la participation à la vie sociale et culturelle (ateliers d’écriture, de lecture, etc.)
a. Les ateliers et les stages en chiffres
b. Partenariats et accueils
- projet Boost
- Espace Ressources du CPAS de Saint-Gilles
- Dans le cadre de la Langue française en Fête
- Dans le cadre de Parcours d’Artistes
c. Types d’activités
d. Publics
- âges et sexe
- origine géographique
e. Promotion
f. Les Fruits de la saison, récolte et fête 2015 - 2016
g.Les facilités de paiement
h. Les évaluations
i. Conclusions
3. Animations permettant l’accès des populations fragilisées à l’écrit et à la lecture
- Participation de Saint-Gilles à la Ville des Mots 2016 :
- Ateliers Drachinoui
- C’est la Kermesse des Mots pour tous !
- 2 Tables rondes dans le cadre du Festival Lezarts Urbains du 16 au 29 avril 2016
Le hip-hop mind s’est-il égaré ?
Ateliers d’écriture rap & slam : de la pratique aux outils de réflexion
- Récital : Ceci n’est pas un poème II
4. Activités littéraires mettant en valeur la culture d’origine de publics issus de différentes immigrations ;
- Haïti : diversité et enjeux d’écriture, avec les écrivains Dany Laferrière, Raoul Peck, Rodney St-Eloi
- Créer en post-colonie : Voix et dissidences belgo-congolaises. Autour de la sortie du livre, rencontres, débat et interventions artistiques
- Nouvelles du Congo : avec Joëlle Sambi et Monique Phoba
5. Nouvelles pratiques collaboratives avec la bibliothèque : mise sur pied d’un espace commun de sensibilisation et de réflexion critique aux nouveaux supports numériques de l’écriture, de la lecture et des accès au savoir.
Edition et diffusion du Livre blanc du colloque européen "Lecture et écriture dans un contexte de mutation numérique".
Participation à la saison numérique : Type.code, atelier et exposition
II. EXPOSITIONS, SPECTACLES, FESTIVALS ET DES ÉVÉNEMENTS DIVERS PORTEURS DE DÉBATS DE SOCIÉTÉ, AVEC LE LIVRE, L’ÉCRIT ET LA LITTÉRATURE AU SENS LARGE COMME POINT D’APPUI ET FIL CONDUCTEUR ; ET CE EN DÉCLOISONNANT LES GENRES ET LES PUBLICS ET EN FAVORISANT PARTICIPATION ET ACCESSIBILITÉ À TOUS.
- Laissez parler les p’tits papiers, exposition et ateliers
- 30 Chantefables de Robert Desnos, exposition et lectures vivantes
- Encres à la page, travaux de Véronique Sabban
- "Les Fruits de la saison", fête de fin d’année et exposition des travaux réalisés par les participants aux ateliers et aux stages
- La Brucellôse, la Revue des Meats-culpa : Exposition et conférences
- Bruxelles Déci-belle !
- Fictions d’aujourd’hui sur la grande guerre : avec Xavier Hanotte, Jean-Pol Hecq et Marianne Slusny
- Le Chant des Artisans
- Principia semiotica avec Jean-Marie Klinkenberg et Francis Édeline
- Cabaret féministe, atelier et concert
- Dans le cadre de "La Tisseuse" : une Maison à Partager
- L’économie collaborative : par qui, pour qui et comment ?
- Exposition Kroll : Protection sociale pour tous !
- Lecture vivante : Mots d’amour par l’atelier Voix Vives
- Lire, écrire et être libre : de l’alphabétisation à la démocratie avec José Morais
- La magie du burn-out, conférence slamée de Lisette Lombé
- Histoires de bibliothèques par Antonio Moyano
- Soirée Jam-Lecture
- Les medias et la question des sans papiers
- Budget, terrorisme, justice sociale... avec Michel Claise et Ahmed Laaouej.
- Assignée Garçon : Écrire sur les transidentités, avec Sophie Labelle
- L’amour et la merde : au sujet du sujet autiste, avec Laurent Demoulin
- Dérivation, nouvelle revue de débat urbain, avec Caroline Lamarche
- Lecture vivante : le poids des secrets de Aki Shimazaki
III. PRÉPARATION D’UN ÉVÉNEMENT THÉMATIQUE MULTIDISCIPLINAIRE DE GRANDE AMPLEUR, MISE EN RÉSEAUX DE RESSOURCES FINANCIÈRES, INTELLECTUELLES...
Préparation des 20 ans de la Maison du Livre en 2018 avec "20 événements qui nous ressemblent" ; et de septembre à décembre, approche critique, multidisciplinaire, multipartenariale, multi-niveaux des liens Homme - Machine...
IV. ENCORE QUELQUES INFORMATIONS INTÉRESSANTES
1. Accueils, mises à disposition de salles, participations à des jurys, etc.
2. Liste des personnalités littéraires, auteurs, écrivains, bédéistes, illustrateurs et
éditeurs de Belgique accueillis à la Maison du Livre en 2016
3. Les activités et leurs publics en chiffres
I. ACTIVITÉS QUI FAVORISENT L’ACCÈS À LA LITTÉRATURE, À LA LECTURE ET À L’ÉCRITURE, SOUS TOUTES LEURS FORMES ET POUR TOUS LES PUBLICS.
1. Synergies et partenariats entre acteurs du livre en communauté française : auteurs, éditeurs, bibliothécaires, travailleurs associatifs, libraires, critiques…
La femme comme butin de guerre : L’écriture pour survivre, la traduction pour comprendre
• Vendredi 15 janvier à 15h
Une conférence de Françoise Wuilmart
Conférence par Françoise Wuilmart organisée par Hubert Roland, Maître de Recherches du F.R.S.-FNRS et responsable du Centre de Recherche ECR : Littératures et arts de la scène.
La conférence, suivie d’un séminaire universitaire sur le thème « Ecriture et Témoignage » était ouverte à un public plus large.
Françoise Wuilmart, traductrice de "Une femme à Berlin" nous a parlé avec passion de son métier.
Comment elle a été touchée et a fait sien ce texte fort écrit par une jeune femme alors anonyme, durant la seconde guerre mondiale.Quelles sont les difficultés du travail de traductrice et aussi ses immenses satisfactions.
Comment entrer dans le récit, mettre au jour dans une autre langue ce qui relève des émotions, du ressenti, sans porter de jugement sur ce qui est dit. En ayant toujours à l’esprit cette question : traduire, est-ce trahir ?
Public : 75 personnes.
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Poésie concrète, 60 ans après : Hommage à un mouvement artistique international • Du jeudi 22 janvier au vendredi 25 mars 2016
Peu après la seconde guerre mondiale, la poésie dite « linéaire » classique explose sur la page ou dans les microphones : on redécouvre la beauté des images et des sons associés au langage, indépendamment de tout sémantisme. Puis on cherche à réintroduire ce sémantisme, en mettant au point une liaison plus efficace entre la forme et le fond, une sorte de remotivation des signes...
Dans l’exposition, dont Francis Edeline a été le concepteur et le commissaire : des exemplaires rares, des revues influentes, des livres marquants, des tirages limités, ainsi qu’une sélection d’anthologies parues dans divers pays et un choix d’œuvres originales.
Vernissage
• Jeudi 21 janvier à 18h30
Vernissage très réussi, entre 80 et 100 personnes, avec une importante présence de jeunes dans la vingtaine.
Nous avons eu droit à une très instructive visite guidée par le commissaire de l’exposition, avec un exposé très clair et très pédagogique suivi par une trentaine de personnes, ainsi qu’à des démonstrations d’impressions de poésies visuelles tout au long de la soirée grâce à notre presse typographique qui a repris du service pour l’occasion et aux bons soins du poète et imprimeur Pascal Leclercq.
Nous avons décidé en cette occasion unique de susciter, en partenariat avec la revue Indication, la rédaction et l’illustration d’un livre par Francis Édeline ; conçu en trois parties, l’histoire, les formes, les acteurs, il a été mis en vente sur place, envoyé à de nombreux poètes et plasticiens à l’étranger, et a constitué un support pédagogique remarquable dans l’exposition. Il nous en reste quelques-uns...
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Conférence sur la Poésie Concrète • Jeudi 4 février à 19h
Francis Édeline a donné une conférence illustrée de projections powerpoint sur la Poésie Concrète, sa naissance et ses développements, dans lesquels, en tant que critique d’art, il a joué un rôle important.
Public : +/- 20 personnes dont plusieurs jeunes entre 20 – 25 ans venus d’écoles artistiques.
L’exposition a rencontré un succès certain pour un sujet aussi pointu, avec une moyenne de 5 -longues- visites par jour. Francis Edeline nous a transmis les messages reçus d’Eric Robertson, professeur à l’Université de Londres.
Ce matin, en sortant d’un cours - sur l’art concret ! - j’ai découvert dans mon casier ton beau livre tout neuf consacré à la poésie concrète. Quel plaisir ! je te remercie de ta gentillesse, et je te félicite d’avoir fait un si bel ouvrage.
Le livre est absolument superbe. J’y ai découvert des noms de poètes que je connaissais déjà et d’autres que tu me donnes envie d’explorer plus longuement. Je me rends compte que l’Ecosse a produit un nombre important de poètes concrets ; le texte que tu as écrit sur Tom Clark est particulièrement beau. Antarktica de Peter Finch sonne très intéressant. Et tu me donnes envie de chercher d’autres poèmes d’Alan Riddell, que je ne connais pas. Le chapitre qui sert d’introduction aux diverses formes de poésie concrète me sera très utile pour mes cours.
J’aimerais visiter l’exposition. Le 12 février je dois aller à Bonn pour l’ouverture de l’exposition centenaire de Dada. Je prendrai le train, passant par Bruxelles, mais malheureusement je n’aurai pas assez de temps pour faire un saut à la Maison du Livre. Je vais essayer de voir si je peux changer ma réservation.
Bon, Francis, je te laisse. Merci encore, et à bientôt, j’espère. Amicalement,
Eric
Cher Francis,
Vendredi, en route pour Bonn, j’ai fait un petit arrêt à Bruxelles.
Or, comme le train est arrivé un peu tôt, j’ai pris le tramway et visité la Maison du livre. Malheureusement elle était fermée, mais par hasard une employée est arrivée et a très gentiment ouvert le lieu. Bref, j’ai visité ton exposition. Elle est MAGNIFIQUE ! j’étais frappé par la qualité des ouvrages et par la gamme de publications rares que tu y exposes.(...).
Thierry Génicot a consacré une émission du "Monde invisible" à l’exposition et au livre (RTBF la Première).
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Expérimentations typographiques • Samedi 5 mars 2016 de 11h à 18h
De 11h à 13h : Visite guidée de l’exposition par Francis Édeline
De 14h à 18h : Atelier animé par Pascal Leclercq, poète et animateur d’atelier d’écriture.
L’atelier est gratuit. Il s’adresse aux enfants à partir de 8 ans (accompagnés d’un adulte), aux ados et aux adultes.
L’atelier a débuté par une visite de l’exposition « La poésie concrète – 60 ans après » guidée par Francis Edeline. Cela a permis aux participants de l’atelier de découvrir ce qu’est la poésie concrète, quelles sont ses spécificités conceptuelles et ses caractéristiques graphiques. Après cette introduction, les participants ont pu plonger les mains dans les lettres et l’encre. Ils ont composé des textes et des slogans à partir des lettres des casses qu’ils ont ensuite imprimés grâce à une presse amenée pour l’occasion. Des machines à écrire étaient également à disposition pour qu’ils puissent tester le « Typewriter art ». Cet atelier a eu beaucoup de succès puisqu’il était complet. Les participants se sont montrés vraiment passionnés par l’apprentissage de la typographie et de sa technique.
Public : 10 personnes
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Conférence sur la Poésie sonore par Francis Edeline • Jeudi 10 mars à 19h
La poésie sonore est une forme de poésie expérimentale née à la fin des années 50’ privilégiant l’aspect phonétique de la parole. Les mots s’éloignent de leur valeur sémantique conventionnelle ; dans certains cas, il n’y a d’ailleurs plus de mots, seulement des sons.
Non moins intéressante conférence sur le versant sonore de la poésie concrète parsemée d’extraits sonores qui restent aujourd’hui encore assez déroutants. Mais un public captivé et attentif, qui réalise à quel point les clés données par Francis sont indispensables pour savourer la démarche de ces artistes qui n’ont peur de rien !
Public : +/- 30 personnes
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Bibliothèque Vivante
• Samedi 6 février de 14h à 18h
Une Bibliothèque Vivante fonctionne de la même façon qu’une bibliothèque classique ; mais ici, les livres sont des personnes de chair et d’os, qui ont été confrontées à des préjugés et qui ont envie de partager une partie de leur expérience durant leur rencontre avec un lecteur. Un projet de l’Asbl U.R.C.A., accueilli par la Bibliothèque et La Maison du Livre et soutenu par le Service Égalité des Chances de la Commune de Saint-Gilles.
De 14h à 18h, 5 livres vivants aux thèmes parfois très intrigants : L’anticonformiste Saint-Gillois, Jaune inscrutable. Suis-je une banane ?, Tatouée. Vous croyez ?, Rital paresseux… et macho, Belge AOC – Appellation d’Origine Contrôlée ont échangé avec au total une soixantaine de personnes venues remettre en question leurs idées préconçues. L’ambiance était extrêmement chaleureuse, une « lecture » durait environ 30 min et ce temps semblait chaque fois trop court tant les livres et les lecteurs s’étaient investis dans des discussions à la fois passionnantes et enthousiasmantes. Une 2ème édition aura lieu le samedi 15/10/2016 de 14h à 18h dans le cadre de la Fureur de Lire.
Public : +/- 60 personnes
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Bibliothèque Vivante
• Samedi 15 octobre de 14h à 18h
Dans le cadre de la Fureur de Lire, une vingtaine de personnes est venue confronter ses préjugés en venant discuter avec les livres vivants. Comme lors de la Bibliothèque vivante du 6 février, l’ambiance était très conviviale et le temps est passé à nouveau très vite tant les livres et les lecteurs s’investissaient dans les discussions. Après la lecture, les lecteurs se retrouvaient autour d’une table où du café, du thé et une collation leur était proposés. Cet endroit a permis à des personnes qui ne se connaissaient pas de lier connaissance et de continuer à débattre sur différents sujets que les lectures avaient ouverts. Une nouvelle Bibliothèque vivante sera programmée fin 2017.
Public : +/- 20 personnes
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Dans le cadre de la Semaine de la langue française en fête, du 12 au 20 mars
L’audace de lire au Grand Bazar ! Travaux d’enfants de Saint-Gilles et Forest
• Jeudi 14 et vendredi 15 avril
L’exposition est la trace de deux projets inscrits dans le programme de la Cocof « La culture a de la classe », dans l’axe lecture par le théâtre de Millevie, spécialisé depuis plus de vingt ans dans la lecture et les contes. Les animateurs ont développé deux thèmes en cette année scolaire 2015-2016 avec le support de romans et d’albums de jeunesse : Comment calmer la violence ou L’audace d’être doux avec les écoles Ulenspiegel et Peter Pan de Saint-Gilles, et Au grand bazar des trouvailles pour trois promesses ou Ensemble, qui cherche trouve avec les écoles les Marronniers, les Bruyères et Arc-en-ciel de Forest.
Durant les deux journées, nous avons accueilli des classe d’enfants en interaction, des parents, ainsi que de belles rencontres entre classes d’enfants et groupes d’apprenants.
(...) Un tout grand merci pour votre accueil attentif pour l’exposition et la finalisation des projets Cocof "la culture a de la classe". Ce fut, une fois de plus, un réel plaisir pour nous de vous retrouver et de réinvestir votre espace culturel ! Nous avons aussi eu des échos super enthousiastes tant des enseignants que des enfants et des parents...
Public : +/- 80 personnes
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Participation à "Saint-Gilles Ville des Mots 2016"
Ateliers d’écriture parents-enfants de 3 à 10 ans
• Samedi 12 mars de 10h30 à 12h30 et de 13h à 15h, animés par Sophie Barthélémy
Initialement un seul atelier avait été programmé mais devant l’intérêt qu’il a suscité, nous en avons organisé un second. L’atelier s’est ouvert par une lecture d’albums de Voutch ce qui a permis aux participants de rentrer d’abord en contact avec l’imaginaire de l’auteur puis avec le leur. Les retours des parents ont été extrêmement positifs. Les occasions de partager leurs imaginaires et leurs écrits avec leurs enfants sont rares et ces ateliers ont donc été l’occasion d’une nouvelle forme d’échange à partir de créations individuelles et en duo (textes et illustrations).
Public : 10 personnes
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Atelier d’écriture adultes-ados
• Samedi 12 mars de 15h30 à 17h30, animé par Sophie Barthélémy
Cet atelier a été l’occasion d’ouvrir un espace de rencontre créatif permettant de révéler les talents de chacun avec comme point de départ les dix mots mis à l’honneur à l’occasion de la semaine de la langue française. Après un temps d’écriture individuelle, chacun a partagé sa production. Les retours ont été très positifs de la part des ados comme de celle des adultes. Les occasions de partager leurs imaginaires et leurs écrits sont rares et ces ateliers ont donc été l’occasion d’une nouvelle forme d’échange à partir de créations individuelles.
Public : 10 personnes
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Ce que la lecture cultive... autour du numéro 41 de Culture et Démocratie
• Mercredi 18 mai 2016 à 19h
Le numéro 41 du Journal de Culture & Démocratie proposait un dossier consacré à la lecture, à la manière d’un patchwork de témoignages, interviews et analyses. A cette occasion, nous avons organisé ensemble une rencontre-débat pour interroger ce que la lecture cultive chez l’humain, le citoyen, individuellement et collectivement. Sylvie Pinchart (Directrice de Lire et écrire), Laurence Ghigny (Promotion des Lettres de la FWB), Deborah Danblon (Librairie la Licorne), Pierre Hemptinne (Directeur de la médiation à PointCulture), Pascale Tison (écrivaine et réalisatrice radio) et Roland de Bodt (écrivain et chercheur) ont exploré cette question au cours d’un riche débat.
Si tous les intervenants pressentis n’ont pu être présents, la soirée a pourtant été d’une très belle tenue, avec des propos et des approches diversifiés. La rencontre s’est achevée par une série de brèves lectures proposées par les organisateurs, les intervenants et le public, soit une douzaine de personnes qui ont répondu à notre proposition de s’inscrire dans une "Jam-Lecture".
Public : +/- 40 personnes
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Cycle "Parcours d’éditeur". Couleur Livres a 15 ans. Bourse aux livres, expo, débats...
• Samedi 18 juin de 15h à 20h
Couleur Livres, qui a repris il y a 15 ans le flambeau des éditions Vie ouvrière, a souhaité réunir tous ceux qui, de près ou de loin, font vivre les éditions pour une après-midi/soirée festive autour des livres et des auteurs et d’un (ou plusieurs) petit verre. Au menu, une bourse aux livres neufs et d’occasion, un apéritif dînatoire, la présentation de la maison d’édition et de ses collections par Pierre Bertrand, Pierre Ansay, André Samain, Erik Rydberg, Bernard Duterme, Daniel Simon et bien d’autres encore, et enfin un débat autour du thème « Changeurs de Monde » avec Riccardo Petrella, Mateo Alaluf et Grégor Chapelle.
Le tout au sein de l’exposition d’œuvres de Jean-Louis Lejeune : illustrations et dessins de couvertures de livres et de magazines…
Un partenariat entre « Les amis de Couleur livres » et la Maison du Livre.
Quelle belle brochette d’invités, pour rendre hommage à une maison d’édition qui le mérite bien, tant elle est le fruit de nombreuses énergies militantes qui ne ménagent pas leurs forces... sur le fond comme sur la forme, une célébration réussie, dans une atmosphère conviviale et devant un public exigeant et bon enfant tout à la fois. Peu de monde cependant eu égard aux efforts déployés, mais il faut dire qu’il faisait grand soleil, d’une part, et que la rencontre n’avait pas été annoncée dans Debout les Mots ! étant donné sa programmation tardive.
+/- 70 personnes
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C’est trop beau ! Trop ! Une anthologie et une soirée littéraire et musicale
• Le 24 novembre à 19h30
Ce spectacle, proposé par Pascale Toussaint en collaboration avec Le Plaisir du Texte asbl, a l’originalité d’associer à des textes connus et moins connus des œuvres musicales et picturales qui sont, elles aussi, autant de (re) découvertes de la tendresse, de la gravité et de la fantaisie de notre merveilleux patrimoine noir jaune rouge.
Une soirée plutôt agréable, avec un excellent choix de textes mais des lectures malheureusement un peu inégale sur le plan qualitatif. Excellent travail de sélection de Pascale Toussaint pour les extraits repris dans cette anthologie qu’elle a élaborée en pensant à ses élèves !
Public : +/- 40 personnes
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2. Activités créatives ayant pour objectif l’initiation des publics à diverses techniques d’expression favorisant la participation à la vie sociale et culturelle (ateliers d’écriture, de lecture, etc.
a. Les ateliers et stages 2016 en chiffres
2014 | 35 activités | 604,5h | 294 participants |
2015 | 35 activités | 579h | 303 participants |
Les déprogrammations
Les ateliers et les stages n’ont lieu que si le nombre minimum de 6 inscrits est atteint. Faute de participants, nous avons donc dû annuler 2 ateliers et 8 stages.
Les ateliers :
Mots à la bouche, seulement 2 inscrits
Writers room, seulement 3 inscrits
Les stages :
Capsules théâtrales, seulement 4 inscrits
Notes dans la marge, seulement 5 inscrits
Osez Joséphine !, seulement 4 inscrits
Écriture et Création littéraire pour les 12-15 ans, seulement 5 inscrits
Écriture de Chansons pour les 8-12 ans, seulement 4 inscrits
Le musée de papier, seulement 5 inscrits
Cueillettes de murs sauvages, seulement 3 inscrits
Poésie de la métamorphose : l’animatrice n’était plus disponible
Le nombre d’activités programmées et qui ont effectivement eu lieu a augmenté par rapport à l’année précédente : 34 en 2015, 44 en 2016, cela représente 66,5h d’activités en plus par rapport à 2015. Le nombre de participants est en augmentation, il y en a eu 365 en 2016 contre 303 en 2015.
Le taux de suivi des participants
La participation aux ateliers et aux stages est excellente, le taux de participation se situe entre 72 et 100%. Il y a très peu d’abandons, ceux-ci étant dû à des raisons majeures d’empêchement d’ordre médical ou personnel.
Total heures ateliers | Total participants | Moyenne de participation |
---|---|---|
433h | 250 | 93% |
30 ateliers | 8,5 participants en moyenne par ateliers | |
Total heures stages | Total participants | Moyenne de participation |
212,5h | 115 | 100% |
14 stages | Moyenne de 8 participants par stage |
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1. Projet Boost
BOOST est un projet mis sur pied par la Fondation Roi Baudouin. Depuis 2011, BOOST soutient des jeunes qui :
- ont du potentiel et l’envie de poursuivre des études ;
viennent d’un milieu socio-économique relativement défavorisé ;
sont d’origine étrangère (hors UE).
Le programme BOOST soutient les jeunes pendant 4 ans (c-à-d. depuis leur 4ème secondaire jusqu’à leur première année dans l’enseignement supérieur). Le but de ce programme est l’entrée et la réussite de ces jeunes dans l’enseignement supérieur. Ces jeunes deviennent donc des modèles pour les autres jeunes potentiels évoluant dans des milieux socio-économiques défavorisés.
Ces jeunes participent à 12 ateliers par an concernant :
la connaissance de soi
la méthode de travail et la gestion du stress
la maîtrise de la langue française
Type de collaboration : Mercredi 2 mars, accueil de 13h à 17h d’une douzaine d’ados. La Bibliothèque, la Maison du Livre et le Centre de Doc’ des Lezarts Urbains leur ont été présentés (lieux, activités, programmation,..) puis ils ont participé à un atelier sur le thème du livre et de la lecture, celui-ci a été animé par deux animateurs de la Loupiote asbl.
Ce qu’apporte cette collaboration : Elle permet à des ados de découvrir nos activités et de se familiariser avec le lieu dans le but d’étoffer leurs ressources.
Retour de la Fondation Roi Baudouin :
En ce qui concerne notre venue, l’après-midi s’est très bien passé. Nous avons été très bien accueillis. Nous avons discuté avec Loupiote asbl et avons pensé qu’on pourrait peut-être faire la visite de manière plus ludique à l’avenir comme intégrer par exemple une recherche sur les livres.
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2. L’Espace Ressources du CPAS de Saint-Gilles
Ce dispositif est à la fois un espace et un programme d’ateliers spécialement conçus pour lutter contre l’exclusion sociale. Il s’adresse aux personnes bénéficiaires du revenu d’intégration ou de son équivalent qui ne sont pas prêtes à débuter un parcours d’insertion socioprofessionnelle. Les différents ateliers proposés (activités citoyennes, culturelles, artistiques) permettront à ces personnes de retrouver progressivement un rythme, de s’initier aux loisirs personnels, de créer un réseau social, de s’initier à la dynamique d’apprentissage en cheminant vers le mieux-être, l’émancipation et la participation sociale.
Type de collaboration
Cycle de 12 ateliers les jeudis de 13h à 16h, du 15/09 au 15/12/2016, animés par Pascale Lassablière-Hilhorst.
Objectif
La demande de l’Espace Ressources concerne un atelier qui permettrait la familiarisation des participants avec l’écriture et la lecture par un biais ludique et/ou artistique. Les participants ont des niveaux d’expression orale et écrite en français très variables, un principe d’entraide et de solidarité a été instauré afin que les plus faibles ne restent pas en marge et que les plus forts se sentent utiles.
Ce qu’apporte ce partenariat : Il permet aux usagers du Cpas de découvrir et de se familiariser avec la Maison du Livre et la Bibliothèque et d’en comprendre le fonctionnement. Cela leur permet également de développer ainsi leur connaissance du quartier et des ressources dont ils disposent. Ils peuvent par exemple venir avec leurs enfants pour emprunter des livres,…
Retour de Pascale Lassablière-Hilhorst, l’animatrice de l’atelier :
Nous avons commencé l’atelier le 15 septembre 2016 et il a réuni 14 participants. L’atelier d’écriture réunit des participants de l’Espace Ressources du CPAS de St Gilles. C’est notre deuxième expérience. L’atelier d’écriture c’est un moyen pour chercher collectivement un point commun, une parole à porter ensemble. Une fois que nous avons trouvé ce qui nous rassemble, cette parole est portée publiquement lors d’une présentation des travaux à La Maison du Livre. C’est l’apogée de l’atelier. D’autres associations sont invitées, le personnel de La Maison du Livre et d’autres groupes de l’Espace Ressources du CPAS St Gilles. Venir à l’atelier, c’est accepter de vivre une aventure collective qui se construit au fur et à mesure des rencontres.
(...) Les rencontres, c’est parfois (souvent ?) le fruit du hasard. Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Mariska Forrest qui habite le quartier de St Gilles et qui connaît bien La Maison du Livre. Elle nous a transmis une technique pour travailler les photos du quartier que nous avions prises. A travers ce travail technique qui nous a pris 3 ateliers, nous en avons profité pour approfondir la notion de rencontre. Le travail sur photos nous a amené à une reconstruction de deux espaces du quartier : la rue et la commune. Il restait alors à présenter le travail à d’autres, ce qui représente un défi pour les participants : prendre la parole publiquement, trouver les mots, parler en son nom, mais aussi pour dire le travail d’un collectif.
Les échos de l’Espace Ressources
« Il s’agit de la deuxième collaboration entre la Maison du Livre, l’Espace Ressources du CPAS de Saint-Gilles et les Ateliers Mots’art pour l’organisation d’un atelier artistique autour du langage écrit. L’atelier rencontre beaucoup de succès auprès des participants qui apprécient de se familiariser au langage écrit par un biais ludique et artistique favorisant l’expression et la valorisation de chacun. Cet atelier prend tout son sens dans la programmation de l’Espace Ressources qui vise l’insertion sociale et la mise en projet de chaque participant. » Séverine Lacomte, responsable de l’Espace Ressources
« Cette année avec Pascale des ateliers Mots’Art nous avons travaillé sur le thème de la rencontre et de l’histoire. Dans ces ateliers, les mots et les arts plastiques se croisent et cette année sont venues aussi se greffer des rencontres en allant se rendre compte de ce qui est fait ailleurs et en faisant découvrir à d’autres personnes le travail réalisé à l’intérieur. Cet atelier fut encore très riche de découvertes et d’échanges. Une grande partie du travail créatif s’est fait à partir de photos prises dans Saint-Gilles et de la réappropriation de celles-ci. Les participants et les animateurs ont, comme l’année dernière, pris un grand plaisir à se retrouver autour de la création de ces mots-découvertes et de la musique que Pascale leur donne en les mariant. »
Aurore Lassine, assistante sociale.
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3. Dans le cadre de la Langue Française en Fête
Dans la continuité de « St-Gilles, ville des mots 2015 », en 2016 nous avons pris part à la semaine de la Langue Français en Fête (du 12 au 20/03) en organisant 3 ateliers d’écriture gratuits et une Kermesse pour tous !
Deux ateliers parents-enfants de 3 à 10 ans de 2h ont eu lieu le samedi 12/03 et un atelier adulte-ados de 2h également a eu lieu le même jour. Ces trois ateliers ont rencontré un vif succès et ont tous été complets.
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4. Dans le cadre du parcours d’artistes
Recyclons la Gazette ! Avec Mariska Forrest, 2 ateliers de travail de sens et de couleurs sur des extraits de presse.
Nous avons deux types d’activités : les ateliers hebdomadaires, proposés la plupart du temps sous forme de cycle de plusieurs séances, souvent 10, d’une durée de 2h à 3h et les stages qui ont lieu les week-ends ou en semaine pendant les vacances scolaires. Ils durent entre 3 jours et une semaine, ceux-ci s’adressent aux ados et aux adultes.
Mon objectif en tant que programmatrice est de proposer un panel d’activités le plus large possible et de toucher un public diversifié. Les ateliers et les stages entretiennent tous un lien avec le livre et/ou l’écriture. Il y a des ateliers et des stages d’écriture « techniques » qui proposent aux participants d’aborder un style particulier et d’en découvrir les ficelles à travers l’écriture de textes. Il y a aussi des ateliers et des stages qui abordent un aspect plus plastique de l’écriture et du livre (calligraphie, mini-éditions, BD, pop up, reliure…), dans ce cas, l’écriture d’un texte n’est alors pas un but en soi mais dans le cas de la BD par exemple, l’élaboration d’un scénario fait partie du processus.
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1. Âges et sexes
Les chiffres ci-dessous sont établis d’après les 167 évaluations remplies par les participant.e.s.
Age et sexe participant.e.s |
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Année | 10/20 | 20/30 | 30/40 | 40/50 | 50/60 | 60/70 | 70 et plus | Femmes | Hommes |
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2014 | 28=16% | 14=8% | 29=16,6% | 29=16,6% | 35=20,1% | 36=20,7% | 3=2% | 256=87% | 38=13% |
2015 | 38=25% | 12=9% | 22=15% | 20=14% | 31=20% | 18=12% | 8=5% | 265=88% | 35=12% |
2016 | 22=14% | 6=4% | 22=14% | 28=18% | 34=22% | 34=22% | 9=6% | 116=75% | 39=25% |
Les chiffres par catégorie d’âge sont restés stables dans l’ensemble. On remarquera que la tranche des 10/20 ans est passée de 25 à 14%, soit une diminution de 9% et celle des 60/70 ans a augmenté de 10%. Il y a eu moins d’adolescents dans notre public cette année car les ateliers d’écriture adressés à ce public ont remporté moins d’intérêt que les années précédentes. Si l’on fait la somme des tranches allant de 10 à 50 ans, le résultat est de 50% et donc lorsqu’on ajoute les tranches de 50 à 70 ans et plus, le résultat est également de 50%. Il est intéressant de noter que nous touchons un public extrêmement large allant de 10 à 70 ans et +, et ce sans doute grâce à la diversité de nos activités. Notre public reste un public majoritairement féminin mais la fréquentation masculine reste stable et représente un quart de notre public .
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2. Origines géographiques
Origine géographique |
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Année | St Gilles | Communes limitrophes (1000, 1050, 1070, 1180, 1190) | Autres communes de Bruxelles |
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2014 (294 inscrits) | 37 = 13,6% | 1000 = 16 (5,4%) / 1050 = 24 (8,2%) / 1180 = 19 (6,5%) / 1190 = 27 (9,2%) Total = 30,3% + 13,6% = 43,9% | 78 = 27,5% (1090 = 17) |
2015 144 adresses communiquées | 27 = 18,75% | 1000 = 10 (7%) / 1050 = 14 (10%) / 1180 = 12 (8,3%) / 1190 = 20 (14%) Total = 39,3% + St gilles 18,75% = 58% | 32 = 22% |
2016 233 adresses communiquées | 27 = 11,6% | 1000 = 11 (4,70%) / 1050 = 24 (10,30%) / 1180 = 16 (6,90%) / 1190 = 33 (14,20%) Total = 36,10% + St gilles 11,6% = 47,70% | 70 = 30% |
Origine géographique |
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Année | Brabant flamand | Brabant wallon | Hainaut |
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2014 (294 inscrits) | 16 = 6,4% | 6 = 3% | 8 = 3,7% |
2015 144 adresses communiquées | 11 = 7,6% | 8 = 5,5% | 1 = 0,70% |
2016233 adresses communiquées | 20 = 8,6% | 9 = 3,7% | 16 = 6,7% |
Origine géographique |
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Année | Flandres (autres que Bf) | Wallonie (autre que Bw) | Autre pays |
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2014 (294 inscrits) | 2 = 0,6% | 10 = 0,3% | 4 (France) = 1% |
2015 144 adresses communiquées | 1 = 0,70% | 7 = 5% | 1 (France) = 0,70% |
2016 233 adresses communiquées | 1 = 0,3% | 6 = 2,3% | 2 (France) = 0,7% |
En 2016, le nombre de participants saint-gillois a baissé de 7% (11 ,6 au lieu de 18,75%) et celui du nombre de participants des communes limitrophes est resté stable (39,3% en 2015 et 36,10 en 2016). Si l’on additionne ces deux chiffres, on constate que 47,7% de notre public habite à St Gilles ou dans les communes limitrophes et 77,7% habite dans une des 19 communes de Bruxelles. On peut en conclure que nos activités suscitent un réel intérêt et que les personnes intéressées se déplacent quelque soit la distance pour y assister.
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La promotion des ateliers et des stages se fait par l’intermédiaire de différents médias.
Le « Debout Les Mots ! », la publication papier de La Maison du Livre est trimestrielle et présente à chaque parution la programmation d’une saison (janvier-juin / été / septembre-décembre). En parallèle, les activités proposées sont répertoriées sur notre site internet, encodées dans plusieurs agendas culturels présents sur le net (Kalame.be, Quefaire.be, Agenda.be, Le Ligueur, Le Kid.be,…) et régulièrement rappelées via notre page FB (https://www.facebook.com/lamaisondulivre/ ) et notre lettre électronique qui est envoyée toutes les deux semaines en moyenne.
La lettre électronique et la page FB sont très utiles pour communiquer la programmation et rappeler les stages qui ne sont pas encore complets. Elles aident parfois à convaincre les indécis ou les curieux de dernière minute et permettent ainsi d’atteindre le nombre minimum d’inscrits pour qu’un stage ait lieu lorsqu’il manque un ou deux inscrits. Lorsqu’un stage ou un atelier n’est pas complet, une affiche et un flyer sont souvent distribués dans différents lieux que le public visé fréquente régulièrement (librairie, lieux culturels, cafés,…).
Comment les participants prennent connaissance de notre programmation ?
A la fin des évaluations, il y a la question « Comment avez-vous appris l’existence de ce stage ? ».
En 2016, j’ai reçu 167 réponses sur 300 participants que nous avons accueillis.
Médias - Comment les participants connaissent nos stages et ateliers |
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Année | Debout les Mots ! | Site | Newsletter | Bouche à oreille | Recherche Google | FB | Autre (animateur, fête de fin d’année) |
2014 | 29,60% | 23,10% | 14,50% | 18,80% | 9,70% | x | 3,30% |
2015 | 24,40% | 27,00% | 9% | 16,30% | 17% | 3% | 3,30% |
2016 | 35,13% | 27,34% | 8,50% | 13,57% | 5,08% | 4,59% | 5,79% |
D’une part, on constate qu’en 2016 le Debout les Mots est repassé devant le site internet comme source d’information pour notre public avec 35,13% contre 27,34% pour le site. D’autre part, si l’on additionne nos moyens de communication numérique, on obtient la somme de 45,51%, c’est donc ce type de communication qui reste prédominant quant à l’accès et la diffusion de nos activités. Notre journal trimestriel reste en tout cas un outil de communication essentiel et c’est une information essentielle puisque nous avons commencé un travail de refonte et de modernisation de celui-ci.
Le bouche à oreille est une manière très informelle de diffuser l’info sur laquelle nous n’avons pas de prise mais qui s’avère être un excellent moyen de diffusion. Cela atteste de la qualité de nos activités puisque ce sont les participants qui en parlent autour d’eux suite à leur expérience positive.
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f. « La récolte des fruits de la saison 2015 – 2016 », la fête des ateliers
Voir au Chapitre III de ce bilan pour le descriptif de la fête de fin d’année au cours de laquelle sont exposés toutes les productions de ateliers et stages de l’année.
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Nous avons un accord avec le Cpas de la Commune de Saint-Gilles qui permet à ses usagers de ne payer que 20% de la somme totale d’une activité, une personne seulement en a bénéficié en 2016.
Nous proposons également des échelonnements pour les paiements. Les participants doivent s’acquitter d’un acompte qui correspond à la moitié de la somme totale de l’activité et il est ensuite possible de verser le solde en deux fois ou parfois plus si le participant connaît des difficultés financières. L’acompte est parfois aussi réduit et l’échelonnement réparti sur plus de temps encore (le solde doit normalement être réglé au plus tard à la fin de l’activité.
Nous avons aussi déjà accepté qu’une personne ne paye que l’acompte et qu’elle s’acquitte du reste en bénévolat en nous aidant par exemple lors d’une de nos soirées. C’est une alternative intéressante qui permet aussi à la personne de découvrir La Maison du Livre. Malheureusement, cela ne peut rester qu’exceptionnel sinon cela créerait un déséquilibre trop important dans les comptes.
Début 2013, nous avons mis en place deux nouveaux types de tarifs réduits :
- 20% de réduction pour les demandeurs d’emploi et les étudiants,
- Le tarif Duo : 20 € de réduction sur la seconde activité si une personne s’inscrit à deux ateliers/stages pendant la même saison. Cela permet de valoriser la fidélité des participants car certain.e.s participent parfois à plus de quatre activités par an.
Voici un tableau récapitulatif de l’usage de ces nouvelles réductions avec le nombre de personnes qui en ont bénéficié et le montant des réductions :
Réductions Duo, D.E., Etudiants et Cpas |
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Année | Duo | D.E. & Et. | Cpas, autre | Total part. | Somme totale |
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2013 | 33 part. = 660€ | 20 part. = 579€ | 3 part. = 587€ | 56 | 1.826 € |
2014 | 12 part. = 240€ | 52 part. = 1822€ | 5 part. = 259,50€ | 69 | 2.321,50 € |
2015 | 3 part. = 66€ | 36 part. = 1511€ | 1 part. = 96€ | 40 | 1.673 € |
2016 | 10 part. = 201€ | 56 part. = 1941€ | 3 part. = 365€ | 69 | 2.507 € |
C’est au total 69 personnes qui ont bénéficié du système de réduction, soit 23% des participants, c’est 10% de plus qu’en 2015, pour une somme totale de 2507€, soit 834€ de plus qu’en 2015.
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Lors de la dernière séance d’un atelier ou du dernier jour d’un stage, les participants reçoivent une évaluation qui leur permet de s’exprimer sur la qualité des compétences acquises, les compétences de l’animateur ainsi que sur les conditions pratiques dans lesquelles le stage s’est déroulé.
167 inscrits sur les 300 ont rendu une évaluation complétée. Les raisons pour lesquelles le nombre des évaluations n’est pas égale à celui des participants sont les suivantes : elles n’ont pas été distribuées par l’animateur, il y a beaucoup de participants qui sont absents à la dernière séance des ateliers, il arrive aussi que certains refusent d’y répondre et lorsque ce sont des ateliers de seulement 2 ou 3h, il n’y a pas assez de temps pour qu’elles puissent être remplies. Dans ce dernier cas, l’évaluation se fait de manière informelle, à l’oral.
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L’année 2016 est la 20ème saison de la MdL et cela fait six ans et demi que je coordonne les ateliers et les stages. J’ai pu observer qu’au fil des années un bon nombre de participants nous sont fidèles et reviennent régulièrement suivre un atelier ou un stage, certains en suivent même plusieurs lors d’une même saison. Près de 14% de nos participants viennent participer aux ateliers grâce au bouche-à-oreille. Ce moyen de communication informel nous permet de constater que le lieu que nous faisons vivre bénéficie d’une très bonne réputation et que la diversité des activités proposées est attrayante et de qualité.
Mon envie est de continuer à proposer des activités qui permettent aux participants d’explorer l’écriture et le livre en leur offrant de multiples portes d’entrées. Il est essentiel pour moi de faire se rencontrer des pratiques artistiques et de les faire dialoguer afin de permettre aux participants d’enrichir leur univers en s’appropriant de nouveaux outils ou langages.
Les profils des animatrices/animateurs avec qui je travaille sont très diversifiés. Mon critère principal est leur aptitude à faire une proposition qui transmet aux participants les outils essentiels au développement de leur processus d’écriture et/ou à la stimulation de leur créativité. J’attache beaucoup d’importance à la pédagogie, à la personnalité de l’animatrice/animateur ainsi qu’aux qualités humaines que j’observe chez elle/lui. Il est important pour moi qu’ils soient bienveillants et à l’écoute. Le processus dans lequel l’animatrice/animateur fait entrer les participants est double : il est à la fois collectif et individuel. L’animateur doit être à l’écoute des participants et ceux-ci doivent pouvoir compter sur celui-ci en cas de doute ou de blocage. Le groupe participe également activement au processus d’écriture personnel à travers son écoute et ses retours et le rôle de l’animateur est de veiller au cadre qui garantit une écoute bienveillante et un temps de parole équitable.
Nous n’attendons pas de résultat « exposable » à l’issue du stage ou de l’atelier même si je trouve que c’est important et enrichissant de pouvoir présenter et découvrir ne serait-ce qu’une partie du travail lors de l’exposition de fin d’année. C’est une façon de valoriser le travail des participants et d’avoir une vision d’ensemble sur la diversité des activités que l’on propose. J’ai remarqué que cela sert à la fois à toucher un nouveau public qui découvre notre lieu mais aussi à faire découvrir à des personnes qui nous connaissent déjà l’étendue de nos activités.
Mélanie Ferrier
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3. Animations permettant l’accès des populations fragilisées à l’écrit et à la lecture
Participation de Saint-Gilles à la Ville des Mots 2016
Ateliers Drachinoui
• Vendredi 11 mars de 15h45 à 18h et mardi 15 mars de 16h30 et 18h30
Les ateliers, animé par Leslie Doumerc et Arthur Lacomme, se sont déroulés à l’asbl Hispano-Belga avec les enfants et les ados de l’école de devoirs.
Les Inuits ont des dizaines d’expression pour désigner la neige. Et si nous inventions l’Inouï, une nouvelle langue, ludique et accessible, pour parler de la drache et du beau temps ?
Les objectifs de l’atelier étaient de s’amuser avec la langue française en créant une langue imaginaire à travers plusieurs dispositifs : la machine qui écrit les mots à l’envers, des listes de suffixes et préfixes et la possibilité d’intégrer des mots de la langue d’origine des jeunes ; de permettre à des jeunes en apprentissage de la langue de la voir de manière ludique et autrement qu’à travers notamment des règles de grammaire ou de conjugaison ; d’ouvrir l’imaginaire et l’imagination des jeunes ; de découvrir le média « son » : à travers l’enregistrement de la voix et de sons.
Les jeunes étaient fiers et amusés d’avoir inventé des mots nouveaux, auxquels ils ont donné de la vie et du sens (même s’ils ne sont en général compréhensibles que par eux). Il a été très utile d’avoir quand même certains supports permettant d’entrer dans l’imaginaire, telle que le machine ou les listes de suffixes et préfixes. Une fois qu’ils ont compris qu’ils pouvaient écrire ce qu’ils voulaient et comme ils le voulaient (dans la nouvelle langue il n’y a pas de fautes d’orthographe !), ils ont été très créatifs. Tous, les enfants autant que les ados, ont adoré enregistrer leur voix au micro ! C’est un très chouette média, ni trop intrusif, ni trop « impressionnant », permettant de rester à l’aise et spontané. Les jeunes ont beaucoup ri en écoutant les enregistrements. Les plus jeunes ont quand même été frustrés de ne pas entendre leur voix, tout le monde ne pouvant pas se trouver sur des capsules de quelques minutes.
Public : 25 personnes
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C’est la Kermesse des Mots pour tous !
• Dimanche 20 mars + impro avec les Capitaines de la BIM
La Bibliothèque et la Maison du livre ont réédité la formule de la « Kermesse aux mots », née à l’occasion de Saint-Gilles Ville des Mots..
Deuxième édition du notre kermesse de quartier, où nous avons privilégié les activités s’adressant à un vaste public, des enfants aux adultes. Tous se sont éclatés sur les différents stands de jeux de lettres et de mots imaginés et réalisés par notre équipe. Cette après-midi s’est terminée par un spectacle hilarant d’improvisation des Capitaines de la BIM, utilisant l’espace de la Maison comme « ring » d’improvisation. Avec toujours en fil conducteur les dix mots retenus pour cette édition de la langue française en fête.
Public : plus ou moins 80 personnes
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Dans le cadre du Festival Lezarts Urbains du 16 au 29 avril 2016
Table-ronde : Le hip-hop mind s’est-il égaré ?
• Mercredi 27 avril à 19h30
À l’heure où nos sociétés s’interrogent beaucoup sur les relations interculturelles et le
« vivre ensemble », qu’en est-il au sein du hip hop aujourd’hui ? Il semble qu’on se soit fort éloigné de l’élan fondateur « Black Blanc Beur »...
Une rencontre avec une dizaine d’intervenants (des hommes exclusivement !) du monde du hip hop, récents ou plus anciens, slammers, rappeurs, intervenants sociaux, qui nous ont transmis leur sentiment quant à une réelle, plus hypothétique voire même fantasmée unité du milieu. Des avis tranchés, reflétant les dissensions et les tensions entre les différents acteurs de terrain. Présence de trois invités sénégalais qui ont insisté sur le rôle plus politique du slam/rap/hip hop ancré dans une réalité de terrain.
Public : une trentaine de personnes
Table-ronde : Ateliers d’écriture rap & slam : de la pratique aux outils de réflexion
• Jeudi 28 avril à 18h
Une soirée de réflexion et débats entre les différents acteurs (intervenants, professeurs, initiés, amateurs d’écriture...), ponctuée de prestations, avec Defi j, Joy Slam Poésie, Lisette Lombe, L’ami Terrien, Le Chauve sourit (collectif « Go Slam »), Jack, Manza, Dan-T...
La soirée du 28 avril « Ateliers d’écriture rap & slam : de la pratique aux outils de réflexion » était nettement plus réussie ; il s’agissait d’un historique des ateliers d’écriture slam en Belgique qui a été rondement animée par Maki. Les témoignages d’organisateurs d’ateliers étaient ponctués de quelques slams. La soirée s’est terminée par un débat à bâtons rompus entre les intervenants et le public.
+/- 30 personnes
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Récital : Ceci n’est pas un poème II
• Mardi 18 octobre à 10h30 et 19h30
Deux réseaux d’apprenants, l’asbl CEFIG et Molenbeek Formation, ont participé à un cycle de trois visites au Musée Magritte, suivies de six ateliers d’écriture avec les poétesses Laurence Vielle et Amélie Charcosset. Des rencontres ont eu lieu entre des étudiants du Conservatoire Royale de Bruxelles et des apprenants, invités à écrire des poèmes ensemble, avec les poétesses animatrices. Ces textes mis en scène par Jacques Neefs ont été interprétés par les étudiants comédiens lors d’un récital.
Une vingtaine de personnes a assisté à chaque représentation, un groupe du Collectif Alpha accompagné d’une formatrice est venu le matin et le soir c’est une classe de 1ère année du conservatoire qui s’est déplacée. Les textes du récital ont été écrits par les apprenants en alpha de Molenbeek Formation et du Cefig lors d’ateliers d’écriture animés par Laurence Vielle et Amélie Charcosset suite à la visite du Musée Magritte. Les comédiens du Conservatoire et Jacques Neefs, le metteur en scène sont allés à la rencontre des auteurs des textes et ensemble ils ont procédé au choix des textes. Un recueil a été publié et imprimé sur les presses de la Maison de la Poésie d’Amay, les illustrations ont été réalisées par les enfants de l’école de devoirs d’Entraide & Culture. Le récital, c’est une heure joyeuse de langue et de mots qui riment, qui jouent à saute-mouton et qui nous transporte dans les tableaux de Magritte et dans l’imaginaire des auteurs. Les spectateurs sont sortis réjouis de ces deux représentations.
Public : +/- 40 personnes
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4. Activités littéraires mettant en valeur la culture d’origine de publics issus de différentes immigrations
Haïti : diversité et enjeux d’écriture, avec Dany Laferrière, Raoul Peck, Rodney St-Eloi
• Vendredi 19 février à 19h30
Une soirée menée en partenariat avec CEC, pour un trio d’écrivains plus impressionnants, passionnants et chaleureux l’un que l’autre. Avec une animatrice qui a mené tambour battant la rencontre, des lectures d’extraits de leurs oeuvres par les auteurs, et une librairie bien achalandée pour un public venu en nombre. La vente de ti-ponch a explosé !
"Merci encore à toute ton équipe et à toi spécialement pour hier soir ! La rencontre était formidable et la soirée/ Ti punch/dédicaces qui a suivi tout à fait sympa ! Et puis votre lieu est vraiment convivial ! On va refaire cela plus souvent."
"Coup de chapeau aux organisateurs de cette excellente soirée, agréable et détendue, avec le zeste de sérieux indispensable à la réussite de ce type d’événement. Donc, à la prochaine et sans modération...comme pour un ti-ponch !"
Public : +/- 120 personnes
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Créer en postcolonie. Voix et dissidences belgo-congolaises : rencontre-débat et interventions artistiques
• Samedi 21 mai à 19h30 à Bozar
Lancement officiel du livre Créer en postcolonie. Voix et dissidences belgo-congolaises sous la direction de Sarah Demart (ULg & KU-Leuven) et Gia Abrassart (Café Congo).
Mi-octobre 2013, l’UCL, l’ULB, l’ULg et la Maison du Livre organisaient un colloque sur le thème : Arts et diaspora congolaise en Belgique : Imaginaires et relations postcoloniales. Les rencontres passionnantes et passionnées qui ont jalonné ces événements ont été le point de départ de ce livre-choral qui questionne la vitalité artistique belgo-congolaise et l’histoire partagée entre la Belgique et le Congo, dont la diaspora est l’héritière.
Durant toute la soirée : rencontre-débat autour du point de vue congolais sur la question postcoloniale belge, avec plusieurs escales poétiques et musicales interprétées par les artistes ayant contribué à cet ouvrage exclusif.
L’événement s’est déroulé dans la salle de théâtre de Bozar, co-éditeur du livre. Une soirée aux présentations, discussions et interventions riches et passionnantes ! Avec les logos en fonds d’écran qui défilaient à tour de rôle, très impressionnant de voir le nôtre habiter l’écran durant des heures...Le soutien de la Maison du Livre a de surcroît été mentionné sur tous les supports promotionnels de la soirée et dans l’ouvrage même, aux côtés bien sûr de celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles.C’est en effet à notre initiative et grâce au subside de 3.000 euros accordé par le Service de l’Egalité des Chances que l’idée du livre est née, dans la foulée du colloque de 2013. Nous y avons ensuite amplement contribué, en nous associant officieusement dès le départ aux réflexions des deux directrices de rédaction puis en prenant une (très) grande part aux relectures et corrections des interventions.
Le livre, malheureusement très peu diffusé, est en dépôt chez nous et nous sommes l’un des rares lieu à en vendre, peu, mais régulièrement. On vous le recommande ! 14,5 euros pour une somme pareille, c’est donné !
Public : 250 personnes
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Nouvelles du Congo : soirée littéraire
• Mardi 20 septembre à 19h30
Une soirée organisée à partir du recueil de textes "Nouvelles du Congo", parce que nous avions envie de donner à entendre différentes voix de la littérature congolaise de Belgique et du Congo. Avec les fortes présences des auteures Joëlle Sambi et Monique Phoba, et celles d’auteurs plus éloignés via la lecture d’extraits des nouvelles par Lisette Lombé. Une soirée sera animée par Gia Abrassart, journaliste, animatrice du site cafecongo.be.
Une agréable rencontre, mais contrairement à nos attentes un public très clairsemé, peut-être en raison de la manifestation anti-TTIP - encore que- ? Il faut convenir que Gia Abrassart est une présentatrice animatrice exceptionnelle et Lisette une excellente lectrice. Le public était content, la preuve en a été une excellente vente des livres et une belle séance de signature au vu du nombre des présents.
Bonne vente de bouquins, des autographes
Public : une vingtaine de personnes
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5. Nouvelles pratiques collaboratives avec la bibliothèque : mise sur pied d’un espace commun de sensibilisation et de réflexion critique aux nouveaux supports numériques de l’écriture, de la lecture et des accès au savoir
Ici, il ne s’agit pas à proprement parler d’un espace commun, mais plutôt d’initiatives prises en parallèle dans un souci et avec des objectifs proches, chacune des structures travaillant des projets spécifiques avec ses ressources et partenaires propres. Ainsi, la Bibliothèque a dégagé du temps de deux membres de son équipe pour travailler avec nous sur des points sensibles lors du temps fort du colloque européen à Bruxelles ; mais de son côté, par exemple, la bibliothèque organise régulièrement des ateliers de quelques heures avec les Aventuriers du Code. Une fois la programmation décidée, nous promotionnons ensemble nos projets mutuels.
TYPE.CODE : atelier & expo dans le cadre de la Saison des Culture Numériques
• Atelier : samedi 11 et dimanche 11 et 12 novembre
• Exposition : du lundi 13 au samedi 20 novembre
Dans le cadre de la Saison des Culture Numériques et en compagnie des artistes du collectif OSP, initiation le temps d’un weekend à Metafont, un langage de programmation libre et open source qui permet de créer des polices de caractère de manière ludique et intuitive. Celles-ci sont ensuite exposées aux cimaises.
En parallèle de cette écriture collective, une vue “image” synchronisée et projetée des caractères permettait de voir les dessins s’actualiser en temps réel ; les résultats ont été imprimés au fil de l’atelier et accrochés à nos murs d’exposition et dans le cyberespace de l’Atelier du Web. Open Source Publishing
Animateurs et participants ont mené des visites guidées dans l’expo pour expliquer les processus, tandis que la librairie mise en place par constant vzw a connu un réel succès.
Notre partenaire, l’asbl OSP, a pris en charge l’animation d’un atelier de création de typo programmative. Autant le travail en amont que les deux journées d’atelier se sont déroulés comme prévu. Le résultat étant deux polices de caractères créées collectivement en langage de programmation metafont. L’atelier a affiché complet en moins de 4 jours, uniquement suite à la création d’un événement facebook et à son repartage sur des pages de groupes fb susceptibles d’être intéressés.
La collaboration avec Constant vzw et l’Atelier du Web s’est déroulée parfaitement. Constant vzw a bien relayé l’information du vernissage et de l’expo à laquelle l’association a ajouté une sélection de livres créés en opensource. On a pu voir leur public se mélanger au nôtre le jour du vernissage. Le projet a permis d’établir des partenariats inédits avec OSP (Open Source Publishing), Constant vzw et l’Atelier du Web. De futures collaborations avec Constant sont déjà envisagées. Il a aussi été l’occasion de toucher un public qui dans sa grande majorité n’était jamais venu à la Maison du Livre, composé d’étudiants, de graphistes, de passionnés d’imprimerie.
Public : atelier 20 personnes, vernissage et exposition : +/- 120 personnes
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"Lecture et écriture dans un contexte de mutation numérique". Conception, édition et diffusion du Livre blanc du colloque européen
Nous ne reviendrons plus sur l’immense succès - à notre échelle- du Colloque européen qui s’est déroulé en plénière au Parlement de la Communauté française, grâce à l’accueil d’Olga Zrihen et de son équipe, puis à la Maison du Livre et à la Bibliothèque le lendemain, en présence d’une dizaine de partenaires européens venus de France, Roumanie, Autriche et Pologne.
Toujours est-il qu’à l’issue du Colloque et des temps forts vécus dans les autres pays, nous avons estimé pertinent de rédiger un Livre Blanc, destiné à transmettre le résultat des études scientifiques, enquêtes, conférences, partages d’expériences, réalisations artistiques, échanges d’étudiants, etc, tant sur les plans national qu’international. Un petit "comité d’élaboration" s’est constitué, dont nous avons fait partie, qui a construit la trame, les articulations, les séquences et les échéances de ce livre en 3 tomes, rédigé en polonais, en roumain, en allemand, en français, traduit et publié non seulement dans ces quatre langues mais aussi en anglais, et qui véhicule -heureusement- quelques chocs culturels.
Si la qualité est au rendez-vous en ce qui concerne le fond, et nous en sommes très fiers, le partenaire graphiste chargé de travailler sur la forme a malheureusement été déficient ; ceci altère un peu notre joie, mais tous les partenaires et instituions auxquels nous en avons remis un exemplaire ont estimé qu’il y avait là de quoi nourrir leurs réflexions. A noter que toute l’équipe de la Maison du Livre s’est associée à ce travail de compilation et de rédaction, et que nous avons dès lors reçu un supplément sur les fonds européens qui nous avaient initialement été alloués.
Nous tenons des exemplaires du Livre Blanc à votre disposition si vous en souhaitez !
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II. EXPOSITIONS, SPECTACLES, FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS DIVERS PORTEURS DE DÉBATS DE SOCIÉTÉ, AVEC LE LIVRE, L’ÉCRIT ET DE LA LITTÉRATURE AU SENS LARGE COMME POINT D’APPUI ET FIL CONDUCTEUR ; ET CE EN DÉCLOISONNANT LES GENRES ET LES PUBLICS ET EN FAVORISANT PARTICIPATION ET ACCESSIBILITÉ À TOUS.
Dans le cadre du Parcours d’artistes de Saint-Gilles
Laissez parler les p’tits papiers par Mariska Forrest
Du vendredi 13 mai au dimanche 5 juin 2016
Au café, je lis les journaux. J’aime le papier journal. J’aime son odeur et ses photos. Je choisis les photos pour leur composition, leur sujet, leur mouvement, leur légende. Peu importe la rubrique.
Je parcours l’image, je cherche la porte d’entrée. Petit à petit, les couleurs trouvent leur place...
Il s’agissait d’une sélection de peintures réalisées à partir de photos de journal de juin 2014 à juin 2015. Les photos étaient complètement transformées par la peinture acrylique ; l’ensemble donnait une vision décalée de l’actualité politique belge et étrangère. Le Parcours d’Artistes n’a duré que deux week-end cette année.
Public : entre 40 et 70 personnes par jour. Un peu comme pour tous les Parcours d’Artistes, la plupart des gens visitait en dilettante complet en dérivant au fil du guide édité pour l’occasion par le Service culture de Saint-Gilles ou tout simplement en suivant la signalisation de l’événement.
Vernissage
• Jeudi 12 mai de 18h30 à 21h30
Dans le cadre de l’exposition :
Relookons la gazette !
• Samedi 14 mai de 14h à 18 et lundi 23 mai de 10h à 14h
Cet atelier de peinture sur photos de journal animé par Mariska a compté une quinzaine de participants.
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30 Chantefables pour enfants sages de Robert Desnos, illustrées par Dominique Detrait
Cette exposition s’est tenue dans le nouveau local d’animation, que nous partageons avec la bibliothèque. Il s’agissait de gouaches sur papier illustrant les poésies animalières du célèbre écrivain surréaliste et résistant. Une exposition bon enfant qui s’adressait tant aux adultes qu’à un public plus jeune ; quoique certains textes avaient un sens caché pour qui se donnait la peine d’approfondir ou de contextualiser sa lecture...
Dans le cadre de l’exposition :
Lectures publiques de quelques Chantefables
par des participants de l’atelier de lecture à voix haute "Voix vives" animé par Christine Henkart.
• Samedi 28 mai et samedi 4 juin à 15h
Les gens étaient vraiment contents, Desnos très chouette, la parole rebondissait parmi les lectrices qui ont lu toutes les fables, devant un public très intergénérationnel, dans une ambiance conviviale.
Public : 12 personnes
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Encres à la page, travaux de Véronique Sabban
En partenariat avec le service de la culture de la commune de Saint-Gilles nous avons accueilli au rez-de-chaussée les peintures figuratives de cette artiste.
Il s’agissait d’encres sur pages de livres déclassés. Véronique Sabban a déjà un parcours artistique assez conséquent et jouit d’une certaine notoriété, elle a eu donc de nombreuses visites et a vendu des oeuvres.
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Le sens des Mots, une installation sonore d’Alicia Jeannin
A l’heure de la globalisation, alors qu’une pensée commune semble s’imposer, j’ai voulu savoir ce que les membres de ma famille, qui vivent en France et au Chili, pensaient de certains aspects du monde actuel. Je leur ai donc laissé la parole, en leur proposant de me donner la signification de plusieurs mots qui me semblent importants. Promenade dans ce champ multisonore…
Ce travail portait sur les connotations différentes que peuvent avoir des mots utilisés couramment dans plusieurs langues ; il s’agissait de capsules sonores dans lesquelles on entendait différentes personnes s’exprimer en français et espagnol sur certains concepts ; ça donnait une impression d’intimité avec ces personnes ; le dispositif consistait en boîtes contenant des mp3 munies de casques d’écoute disséminées dans toute la Maison du Livre et sur les rayonnages de la bibliothèque.
"Vous êtes le Guggenheim de Saint-Gilles !"
Le Parcours d’Artistes n’a duré que deux week-end cette année. Un peu comme pour tous les Parcours d’Artistes, la plupart des gens visitaient en dilettantes en dérivant au fil du guide édité pour l’occasion par le Service culture de Saint-Gilles ou tout simplement en suivant la signalisation de l’événement.
L’ensemble du Parcours chez nous s’est déroulé dans une ambiance particulièrement conviviale, avec la grande salle en mode guinguette, et l’occasion de bavarder avec de nombreux visiteurs. L’occasion de nous rendre compte que certaines personnes venaient non pas pour l’une ou l’autre expo mais bien pour notre lieu. Et des paroles historiques ont été prononcées par un couple de français : "vous êtes le Guggenheim de Saint-Gilles !"
Public : entre 40 et 70 personnes par jour.
Fête de fin d’année
• Jeudi 23 juin 2016
Après "Art y Show et Arty Show", voici « La récolte des fruits de la saison », la fête de fin d’année de la Maison du Livre qui marque l’ouverture de l’exposition des productions réalisées dans les ateliers et les stages de la saison 2015-2016, exposition accessible durant un mois, du 24/06 au 22/07. C’est la dernière soirée de la saison et donc l’occasion de se rassembler dans une ambiance festive. Une centaine de personnes sont venues festoyer joyeusement en notre compagnie.
Comme les années précédentes Mélanie a réuni les textes des participants en recueils, un par atelier et stage, que les visiteurs pouvaient emporter avec eux. Un exemplaire est prévu pour chaque participant et pour l’animateur/animatrice de l’atelier. Les recueils servent à mettre en valeur le travail des écrivants à un moment de leur écriture, car les textes sont rarement aboutis. Ces publications n’ont pas pour but d’être diffusées largement, elles servent surtout à montrer la diversité des activités que nous proposons afin que le public comprenne au mieux ce que nous faisons. Elles permettent également de consolider le lien créé entre les participants autour de ce qu’ils ont partagé, elles en sont la trace-souvenir.
La soirée a été ponctuée de divers moments : petit mot d’accueil, cocktail de bienvenue, buffet, présentations des ateliers et des stages de l’été et de la rentrée, démonstrations de calligraphie japonaise et arabe ainsi que de BD Manga. Les participantes de l’atelier « Slam : paroles de femmes » animé par Maïa Chauvier sont venues déclamer quelques textes écrits lors de l’atelier et ce fut un moment fort, très touchant. Cet atelier a donné lieu à de véritables rencontres et à un partage intime de ce qui animait les participantes. Cette année, c’est la chorale féminine belgo-belge Frituür qui a clôturé la soirée avec ses reprises décalées de la Mano Negra, d’Elmer Food Beat, en passant par la célèbre comédie musicale « Hair ».Leur énergie et leur humour a visiblement conquis le public, qui s’est multiplié comme des petits pains pour le concert proprement dit.
Public : +/- 100 personnes
Exposition des réalisations des participants
• Du 24 juin au 22 juillet
Aux cimaises de la grande salle.
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La Brucellôse, la Revue des Meats-culpa : Exposition et conférences
• Exposition du 3 au 7 octobre 2016
Collages de mauvais goût, dessins scabreux, aphorismes, irréflexions, slogans, la revue des urréalistes Belges accueille aussi les latrines de la littérature - qui documente les auteurs oubliés -, les travaux de l’Ouvroir de Brèves de Comptoir Potentielles (OuBrecPO), ou encore l’annonce annuelle du Prix Littérature Vieillesse.
Vernissage
• Jeudi 6 octobre de 18h30 à 21h
Après une introduction aux contenus de La Brucellôse par le Dr Lichic la soirée s’est poursuivie par quelques mini-lectures par Daniel Dujeux, Tom Nisse, Eric Dejaeger, ...
Exposés des Travaux et Recherches des Régents du Collège de ’Pataphysique
• Vendredi 7 octobre à 18h30
La Stultodromie ou les rhumbs de la stupidité par Matthijs Van Boxsel, Régent de Morosophie et membre de la Nederlandse Academie voor ’Patafysica ;
Les revues Para-collégiales, par Stephane Mahieu, Régent de Sciences sociales et culinaires et Provéditeur-éditeur adjoint au Collège ;
Liminaires pour une conclusion, par le Dr Lichic, Régent de Mythographie végétale et animale et Fondateur de L’Observatoire Bruxellois du Clinamen.
Le vernissage, ou plutôt dévernissage puisqu’il s’est fait le 6 octobre, a accueilli une cinquantaine de personnes, surtout les amis venus d’un café populaire de Saint-Gilles ; esprit bon enfant, dans le ton de l’exposition : le cocktail de bienvenue – un liquide jaune - était servi dans des récipients pour analyses d’urine avec urinals en guise de carafes.
Public : +/- 50 personnes
Le lendemain : exposés des Travaux et Recherches par deux éminents Régents du Collège de ’Pataphysique, Matthijs Van Boxsel et Stéphane Mahieu… de la finesse, de l’intelligence et de l’humour subtil comme on voudrait en entendre plus souvent, même si l’audience était assez réduite.
Public : une vingtaine de personnes.
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Henry Landroit et le Collectif bruxellois des Amis de l’Oulipo récidivent avec... Bruxelles Déci-belle !
• Du lundi 31 octobre au jeudi 3 novembre 2016.
Après Bruxelles ma belle en 2012, Bruxelles re-belle en 2013 et Bruxelles babel-le en 2014, voici Bruxelles déci-belle, avec pour thème la musique et les sons dans la ville et dans tous leurs états.
Balades, ateliers d’écriture animés par des membres de l’OuLiPo, spectacles ouverts à tous et mises en scène des productions écrites de la semaine.
Concert de Quoi
• Lundi 31 octobre à 20h
La poésie et les mots se glissent dans le répertoire de la Compagnie Caméléon, avec des textes inédits et des auteurs joyeux : Desnos, Norge, Queneau...
Soirée de Poésie sonore
Avec Vincent Tholomé et Xavier Dubois
• Mardi 1er novembre à 20h
Focus sur l’expression créative de soi, la prise de conscience du monde qui nous entoure pour le réinventer poétiquement et découvrir ensemble l’aspect joyeux, engagé, ludique, sonore et actif de la poésie contemporaine !
Ceci n’est pas un spectacle !
• Mercredi 2 novembre à 20h
De et par Max Vandervorst
Dans les valises du Docteur en Pataphonie Max Vandervorst, il y a une orgie d’instruments inventés, inouïs et passionnants : du désormais classique saxosoir au plus contemporain scoutophone, en passant par le spalafon ou la guitare charbonnière...
Comme chaque année depuis que nous sommes partenaires de ces épiques oulipiens, cette petite semaine a été la source de grands moments de petits bonheurs, en ballades, en musique, en chansons, en poésie... Nous avons eu la chance de coorganiser et accueillir 3 des 4 soirées artistiques, ainsi que des séances d’ateliers d’écriture. On trouvera une partie des productions de la bande des animateurs et participants sur le blog nourri par Henri Landroit : https://bxldecibelle.blogspot.be/2016/. Attention, malgré leurs demandés répétées et pourtant modestes, pas un franc de subside public pour cette activité aussi intelligente qu’originale, ludique et créative ! Pourquoi ?
Public : +/- 200 personnes pour les 3 spectacles
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Fictions d’aujourd’hui sur la grande guerre
• Vendredi 5 février à 19h30
Avec Xavier Hanotte, Jean-Pol Hecq et Marianne Slusny.
Pourquoi des créateurs s’intéressent-ils aujourd’hui à la Guerre de 14-18 ? Quel regard portent-ils sur ce conflit d’il y a un siècle et en quoi ce regard se différencie-t-il de ce qui a été écrit et dessiné précédemment ?
Très intéressante rencontre avec ces trois écrivains plus sympathiques l’un que l’autre, superbement animée par Joseph Duhamel, qui portait sur l’imaginaire et les mythes liés à la seconde guerre mondiale. Peu de monde hélas.
Public : 15 personnes
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Le Chant des Artisans
Un moment jubilatoire, pour un 14 février solidaire tendre et chaleureux !
• Dimanche 14 février à 19h
Super moment poétique et engagé que nous avons passé là.
Il s’agissait d’une performance poétique de Paul Hermant, accompagné du Tric Trac Trio composé de Pirly Zurstrassen (accordéon et compositions), Julien Delbrouck (clarinettes, sax) et Wouter Roggemans (tuba, percussions).
Public au rendez-vous : entre 80 et 90 personnes.
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Principia semiotica
Jean-Marie Klinkenberg et Francis Édeline
• Jeudi 25 février à 19h
Quelle est la nature du sens ? Comment et pourquoi naît-il ? Le livre tout récemment paru Les Principia semiotica du Groupe μ répondent à la question « Pourquoi y a-t-il du sens plutôt que rien ? »
La rencontre a été animée avec brio et poésie par Carmelo Virone, qui a réussi à rendre accessibles au public certaines notions pointues, grâce notamment à des citations littéraires et à des tomates de différentes espèces.
Public : vingtaine de personnes
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Le collectif Chants de luttes présente... Cabaret féministe, atelier et concert
• Vendredi 4 mars à Point Culture
Dans le cadre de la Semaine des Femmes 2016 de la Ville de Bruxelles, le collectif « Chants de lutte » proposait une soirée exceptionnelle, dédiée à la chanson engagée et féministe. Avec Lisette Lombé, Christiane Stefanski, et Maïa Chauvier enthousiaste a l’idée de croiser son Récital Boxon avec le répertoire de Daniel Hélin.
L’événement a été précédé par un atelier d’écriture consacré à la chanson à texte, donné entre 16h et 18h par Irène Kaufer.
Après le 3ème Festival de Chorales, notre Collectif a ressenti le besoin de changer de formule, et ce d’autant plus que nous espérions voir les participants de notre Chorale Ephémère prendre leur destin de chorale en main, comme fruit de nos efforts en Education permanente... mais en vain. La soiréen qui s’est cette fois déroulée au Point Culture, a été tout à fait superbe en ce qui concerne les prestations des artistes et militantes Maïa Chavier, Lisette Lombé et Christiane Stefanski. En revanche, l’invitation faite à Daniel Hélin de se produire pour la première fois en duo avec Maïa Chauvier ne s’est pas concrétisée comme nous l’espérions, Daniel Helin a finalement chanté seul, et longuement… ce qui n’avait pas de sens dans ce projet et a suscité un débat très animé sur la légitimité de sa place sur une scène féminine sur les réseaux sociaux !
Soirée et ateliers complets !
Atelier : 12 personnes
Public :+/- 120 personnes
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Dans le cadre de "La Tisseuse" : une Maison à Partager
• du 14 au 24 mars 2016
La compagnie de théâtre-action « Espèces de... » propose un projet collectif : La Tisseuse (une Maison à Partager). Elle a pour but de recréer du lien entre les citoyens en rassemblant différentes associations autour de projets communs, valorisant pour tous, et axés sur ce qui rassemble et non sur ce qui divise
Dans ce cadre de la présentation de son dernier spectacle "Quelle qu’en soit l’issue" qui s’est joué à la Maison du Peuple du 14 au 24 mars 2016, la Maison du Livre organisa un débat et une exposition.
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L’économie collaborative : par qui, pour qui et comment ?
• Mardi 15 mars à 19h30
Un entretien croisé entre Mathieu SONCK, chargé de mission à Inter-Environnement Bruxelles, coréalisateur du film Marinaleda et Matthieu LIETAERT, docteur en sciences politiques, auteur de « Homo cooperans 2.0 ».
La soirée a débuté par la projection du film "Marinaleda : les insoumis" de Yannick Bovy, qui décrit la réappropriation des moyens de production et des choix de vie d’un village d’Andalousie par la démocratie directe et participative.Venait ensuite une discussion à bâton rompu autour du livre "Homo cooperans" qui analyse ce que sont les nouvelles formes d’économie collaborative (l’usage plutôt que la propriété, la mise en commun plutôt que l’individualité) et surtout, ce qu’elles ne sont pas (Air BnB, Uber et consorts ; entreprises qui se présentent comme relevant de cette économie du partage mais ne sont qu’un avatar de plus d’un capitalisme mondialisé, générant des profits considérables pour quelques uns, à l’abri de toute redistribution).
Public : +/- 25 personnes
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Exposition : Protection sociale pour tous !
• Du lundi 14 au vendredi 25 mars
Pierre Kroll accompagne, depuis 2010, par ses dessins, les campagnes du CNCD-11.11.11.
Il s’agissait ici, exposés dans le hall d’entrée, d’une vingtaine de ses dessins consacrés à l’importance de la sécurité sociale chez nous et à ce que cela signifie pour les peuples qui n’y ont qu’un accès réduit, voire pas d’accès du tout.
Sympathiques dessins, avec la causticité et la pertinence habituelle de Kroll, mais pas non plus de quoi fouetter un chat. Plutôt un décor qu’une expo...
Public de passage : une trentaine de personnes
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Lecture vivante : Mots d’amour, par l’atelier Voix Vives
• Lundi 2 mai à 19h.
Une nouvelle mise en lecture de mots d’amour écrits par des auteurs célèbres ou anonymes (lettre à D, ...)
Public : une vingtaine de personnes
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Lire, écrire et être libre : de l’alphabétisation à la démocratie Rencontre, conférence, exposition
Dans le cadre de Je lis dans ma Commune, en partenariat avec le Collectif Alpha
• Mardi 3 mai à 19h
José Morais, psycholinguiste et professeur émérite à l’ULB, tente d’expliquer dans son dernier livre comment fonder l’alphabétisation sur des bases scientifiques. Il propose une école de la pensée libre et critique qui universalise les capacités de lecture et d’écriture et veut favoriser des instruments de développement de la personne et de démocratisation de la société.
Avant la conférence proprement dite, José s’est prêté à une rencontre avec des apprenants du Collectif Alpha, encadrée par leurs formateurs. Les apprenants ont été invités à s’exprimer lors de la soirée sur leur rencontre préalable avec l’auteur.
Aux cimaises, des dessins de Abou Ba, apprenant en alpha d’origine mauritanienne, qui donne à voir, en noir sur blanc, à travers son graphisme personnel, la vie de son pays.
Une superbe soirée, avec un orateur passionné qui suit obstinément le fil de sa pensée, et un public très concerné et parfois désemparé devant autant de développements sujets à longues parenthèses...
Mais une belle écoute, une soirée qui se prolonge en discussions devant le bar, et un jeune artiste talentueux et très fier d’être exposé devant tant de public...
Des propos optimistes et valorisants, pariant sur la plasticité du cerveau à tout âge et examinant les facultés apprentissages en alpha à tous âges et sur différents continents.
+/- 80 personnes
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La magie du burn-out : Conférence-slamée de Lisette Lombé
• Jeudi 22 septembre à 19h30
Et si la poésie pouvait nous aider à donner du sens au burn-out et nous apprendre à réenchanter nos identités professionnelles ? Mélange de témoignages, de haltes poétiques (lectures-performances slam) et d’échanges.
Nous avons donc accueilli la toute première présentation publique de cette "conférence" qui en appelle à l’intelligence et aux émotions des spectateurs, appelés à témoigner de leurs propres réactions face au harcèlement insidieux et au racisme déguisé. Un travail courageux et qui a ouvert de nombreuses portes et perspectives pour beaucoup de personnes présentes. Pour d’autres cependant, la longueur du spectacle et le manque de rythme ont été dommageables, tandis que certains ont été frustrés par le peu de parties slamées. Néanmoins, tous ont été touchés par le sujet, l’émotion et l’engagement intime.
Public : +/- 70 personnes
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Histoires de bibliothèques, par Antonio Moyano
• Mercredi 12 octobre à 19h
Dans le cadre de la Fureur de Lire
Dans Histoires de bibliothèques je raconte ma vie avec les livres. Histoires de bibliothèques sont aussi des exercices d’admiration, je raconte très matériellement comment certains livres ont atterri entre mes mains. Antonio Moyano, peintre et poète, a publié une vingtaine de recueils de récits et poèmes et les éditions Le Fram ont édité deux de ses livres.
Le sémillant poète belge d’origine espagnole nous a gratifié d’une soirée de lecture de textes inédits à ce jour. Ces textes autobiographiques concernent sa découverte de la culture par les chemins de traverse. Issu d’un milieu très modeste, c’est par les « lectures » improvisées par sa mère et sa sœur, qu’Antonio découvre la littérature, elles inventaient sur le vif des histoires à partir d’albums d’images à coller ; la télévision aussi lui a servi de fenêtre sur le monde culturel. Il raconte aussi toutes sortes de découvertes littéraires improbables, du sauvetage d’un vieux livre d’aventures moisissant parmi les cafards à la cave, à la librairie tenue par deux vieilles prostituées lesbiennes.
Une belle soirée au cours de laquelle Antonio a fait montre d’un réel talent de lecteur à voix haute et d’une certaine prestance théâtrale.
Public : +/- 50 personnes
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Soirée Jam-Lecture
• Jeudi 13 octobre à 19h30
A l’occasion de la parution du journal de Culture et Démocratie consacré à "Ce que la lecture cultive", nous avions invité qui le souhaitait à partager avec le public un texte ou extrait de texte. Plus d’une douzaine de lecteurs-trices avaient lu une phrase, quelques lignes, voire une page d’un livre "précieux", et tout le monde avait trouvé ce moment intéressant, dense et émouvant. À refaire, nous a-t-on dit !
Donc nous l’avons refait... et vécu une soirée en toute intimité puisque le public extérieur à l’équipe s’est résumé à 2 personnes ! Comme nous supputions que nous aurions peut-être une piètre audience, nous avions préparés – Joëlle, Léa notre stagiaire et Christian – quelques textes à lire. Nous nous sommes donc lu nos textes à cinq autour des flammes de quelques bougies, allumées pour l’occasion, la Maison du Livre ne reculant devant aucun sacrifice pour satisfaire son public.
Si le public n’y était pas, les textes choisis étaient de grande qualité et ont été lus avec brio par les 2 sympathiques participantes et nous mêmes. Nous ne disposons malheureusement d’aucune trace enregistrée de ce mémorable moment.
Public : 2 personnes ;-)
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Les medias et la question des sans papiers
• Vendredi 14 octobre à 19h30
Une soirée organisée par le Journal des sans papiers, pour interroger l’étendue réelle de l’influence des media dominants en ce qui concerne la question des sans-papiers, et la façon de s’en défendre, voire d’y répondre. Un partenariat Maison du Livre, SOS Migrants et Bruxelles Laïque, avec des représentants de médias alternatifs belges et européens.
Une vingtaine de personnes sont venues assister à cette soirée autour de la question de la représentation des sans papiers dans les médias. La rencontre s’est ouverte avec un reportage présentant les témoignages de sans papiers qui racontent leur quotidien, leurs actions pour se défendre, l’aide qu’ils reçoivent. Un état des lieux de la façon dont la question des sans papiers est traitée dans les médias dominants a ensuite été fait par les intervenants qui ont pris la parole tour à tour : Saïd du JSP, Bobo, Pierre, Aline Dhavré et Serge Noël. La voix des sans papiers n’est pas ou bien trop peu relayée et c’est pour cela que des initiatives telles que le JSP (le Journal des Sans Papiers) voient le jour. Ce sont des sans papiers qui écrivent eux-mêmes les articles afin de pouvoir relayer leur situation de manière précise et de toucher directement les citoyens afin de mettre entre autre en lumière des enjeux politiques et sociologiques occultés par les medias dominants. Le public a participé activement aux échanges et plusieurs personnes sont venues dans l’objectif de savoir quoi faire pour aider les sans papiers dans leur combat.
Public : +/- 20 personnes
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Budget, terrorisme, justice sociale : la lutte contre la criminalité financière est un enjeu central, avec Michel Claise et Ahmed Laaouej.
• Mercredi 19 octobre à 19h
Les affaires Swissleaks, LuxLeaks, etc. ont montré, une fois de plus, l’ampleur que peut prendre la grande fraude fiscale. Pourtant, si elle fait l’objet de nombreuses mesures d’annonce, nous peinons souvent à entrevoir les démarches réelles visant à lutter contre cette criminalité. Cette conférence avec Michel Claise, juge d’instruction en matière financière, auteur de Essai sur la criminalité financière. Le club des Cassandre, et Ahmed LAAOUEJ, député fédéral PS, président de la commission spéciale « Panama papers » qui a pour objectifs de mieux comprendre cette difficulté et de réfléchir à des réponses concrètes.
Cette rencontre, organisée par les sections du Parti Socialiste de Saint-Gilles, Uccle et Ixelles, a drainé un public mélangé, certaines personnes venant s’informer, d’autres, déjà engagées dans un processus militant, venant poser des questions très précises aux orateurs, particulièrement actifs et pertinents en termes de combat contre la criminalité financière. Elle aurait pu s’inscrire dans notre cycle "Les riches nous coûtent cher", et c’est pour cela que nous avons souhaité l’accueillir bien qu’elle soit organisée par un parti politique. Nous avons juste regretté l’énergie consacrée par Ahmed Laaouej à défendre la politique menée par le PS lorsqu’il était aux affaires, alors qu’il n’est en rien responsable de certains de ses errements et conséquences.
Public : +/- 60 personnes
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Assignée Garçon : Écrire sur les transidentités, avec Sophie Labelle
• Dimanche 6 novembre à 19h
Les luttes et les enjeux relevant des transidentités sont aujourd’hui visibilisés de diverses manières, afin de déconstruire clichés et stéréotypes. Pour découvrir les enjeux de ces luttes et y réfléchir, nous avons accueilli la bédéaste Sophie Labelle, autrice du webcomic Assignée garçon, Leonor Palmeira, biologiste, et Camille Pier, artiste de cabaret, qui produisent ensemble La Nature contre-nature (tout contre), projet autour des thématiques LGBTQIA+. Animation par Valérie PIETTE.
Une soirée très émouvante dès l’arrivée du public : de nombreuses personnes en transition, très jeunes pour la plupart, sont arrivées timidement, certaines accompagnées de leur mère. D’autres, plus affirmées, avaient visiblement l’habitude de se retrouver pour de telles rencontres. Et tout un public curieux, attentif et amical, a suivi les échanges d’expériences des oratrices, oscillant entre empathie et colère pour les violences et les discriminations que les personnes trans subissent au quotidien, socialement et administrativement, de la scolarité à la vie professionnelle. Intelligence et bienveillance ont été les maîtres mots de la soirée, qui s’est prolongée en discussions informelles, tant est grand pour certains/nes le besoin de confier et de se nourrir de moments de ce genre. En témoigne aussi la vente de nombreux et différents livres de Sophie, acquis pour être utilisés comme matériel pédagogique par des enseignants et animateurs présents.
Public : +/- 80 personnes
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Dérivations, une nouvelle revue de débat urbain
• Lundi 14 novembre à 19h
La revue Dérivations est née de la rencontre entre les membres de l’asbl urbAgora et des personnes passionnées par la vie urbaine sous toutes ses formes. Tant dans son contenu que dans sa forme, elle reflète le désir de promouvoir une culture du débat afin de donner au lecteur des clés de lecture sur des enjeux qui touchent au devenir commun. Autant de questions abordées avec trois rédacteurs de Dérivations, Pierre Geurts, Caroline Lamarche et François Schreuer.
Une rencontre intéressante, mais un sujet et des interventions parfois pointues et difficiles, d’autant que la promotion de la revue, à la couverture austère, a été tardive. Mais Caroline Lamarche est toujours aussi passionnée, et l’animateur, Carmelo Virone, a joliment facilité les échanges. Public hélas confidentiel.
Public : une quinzaine de personnes
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L’amour et la merde : au sujet du sujet autiste Avec Laurent Demoulin, Mireille Nathan-Murat et Jean-Pierre Lebrun
• Mardi 15 novembre à 20h
L’autisme, qui se manifeste très tôt chez le jeune enfant, affecte irrémédiablement sa communication verbale et non verbale, ainsi que ses comportements. Les relations familiales - et sociales - en sont profondément marquées. Comment appréhender ce trouble du développement, le réfléchir, l’accueillir, l’écrire ? Deux livres au centre de cette rencontre : Robinson, récit de Laurent Demoulin (Gallimard, 2016) et Psy Fictions, Couleurs de transfert, de Mireille Nathan-Murat (L’Harmattan).
La soirée a été construite autour du roman « Robinson » de Laurent Demoulin paru chez Gallimard en 2016 et de « Psy Fictions, Couleurs de transfert » de Mireille Nathan-Murat. L’autisme profond est un drame terrible, à cent lieues des syndromes légers parfois mis en scène de manière romantique dans certaines comédies et séries télés. Le livre de Laurent est juste magnifique, c’est certainement l’un des plus beaux de l’année 2016 !
J’ai été particulièrement interpellé par le discours de Laurent Demoulin, qui a raconté sa vie en compagnie de son fils autiste ; par la façon dont sa grille d’analyse romanesque lui permet de vivre une situation délicate et perturbante et de le faire comprendre à un public non initié.
J’ai été moins sensible au discours psychanalytique de Jean-Pierre Lebrun, l’animateur de la soirée, et du récit à plusieurs voix de Mireille Nathan-Murat. A l’issue de la soirée, le public s’est précipité sur les exemplaires de "Robinson".
Public : +/- 40 personnes
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L’atelier de lecture vivante Voix Vives Le poids des secrets de Aki SHIMAZAKI.
• Le Mardi 13 décembre à 19h
SHIMAZAKI Aki est une Japonaise écrivant en français. Sous la surface calme de ses romans bouillonne un torrent de sentiments, de désir et de passion. Son rôle, estime-t-elle, n’étant pas d’écrire les émotions, mais de les laisser monter.
Public : +/- 20 personnes
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IV. PRÉPARATION D’UN ÉVÉNEMENT THÉMATIQUE MULTIDISCI-PLINAIRE DE GRANDE AMPLEUR, MISE EN RÉSEAUX DE RESSOURCES FINANCIÈRES, INTELLECTUELLES...
L’année 2016, comme l’année 2017, sont centrées sur la préparation du 20ème anniversaire de la Maison du Livre, que nous souhaitons célébrer en 20 événements qui nous ressemblent, qui réunissent à la fois nos valeurs, nos savoir-faire, et ce je ne sais quoi qui, à force de tisser des liens entre nos différents publics et nos partenaires, font de notre lieu une maison conviviale et ouverte sur plein de propositions.
L’événement multidisciplinaire de 2018, qui courra de septembre à décembre, portera un regard critique sur le devenir des liens, fictionnels et réels, entre l’homme et la machine, à l’heure de "la machinisation de l’homme et l’humanisation de la machine". Une thématique pas très étrangère en somme à l’un de nos premiers événement multidisciplinaires, "le Savant fou dans la littérature"... sauf que, 20 ans plus tard, le monde a quelque peu changé... surtout quand l’on se rappelle qu’en 1998 les GAFA et internet n’existaient pas encore.
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V. ENCORE QUELQUES INFORMATIONS INTÉRESSANTES
1. Accueils, mises à disposition de salles, participations à des jurys, etc.
Notre temps professionnel se compose de mille choses encore, plus discrètes que spectaculaires, parfois juste solidaires, souvent énergivores, mais indispensables et qui font partie de l’identité du lieu. Parmi celles-ci, voici quelques exemples de ce dans quoi s’impliquent, chacun en son temps et en fonction de ses priorités et compétences, les membres de l’équipe.
L’équipe du Centre de Médiation des Gens du Voyage et des Roms tient à vous adresser ses plus vifs remerciements pour votre accueil chaleureux, votre aide organisationnelle et la mise à disposition de votre belle salle ce lundi 28 novembre. Un remerciement tout particulier aussi pour votre prise de parole en début de conférence.
Les dossiers de Politique et de la revue Nouvelle se parlent... d’Utopies !
Chers amis, ce petit mot pour vous remercier de votre participation à la soirée de ce 7 décembre.
J’en ai gardé un bon souvenir. Une assistance assez nombreuse (une cinquantaine ai-je compté). Interventions de qualité et débat avec la salle assez animé. Et une bonne vente des numéros, ce qui ne gâche rien. Un très bon accueil de la Maison du Livre (le lieu se prête très bien à ce type de soirée). Merci ! Cette petite collaboration improvisée entre nos deux revues, n’a pas mal fonctionné tous comptes faits. Très cordialement, Gabriel Maissin
Dans le cadre du projet Erasmus Plus, ce sont encore des voyages des membres de l’équipe, à Saint-Raphaël, mais aussi à Graz en Autriche, à Pelplin en Pologne, pour des journées de travail intensives à la rencontre des lycéens impliqués dans les échanges et des bibliothécaires, documentalistes et directions de la culture, de leurs perceptions et cultures respectives en matières d’accès aux fonds, au prêt et à l’usage d’outils numériques.
Et une résidence d’artiste, pour des Portraits d’acteurs de la lecture bruxellois par le photographe Jean Belvisi, accueilli et orienté de façon subjective et amicale par la Maison du Livre vers Françoise Deppe, bibliothécaire, France Fontaine, formatrice en alpha et Jean-Pierre Canon, bouquiniste.
Accueil de la Vadrouille culturelle de la Maison de la Francité, avec une vingtaine de participants.
Je voulais vous remercier pour l’accueil et pour les explications sur la Maison du Livre. C’est vraiment un projet super intéressant. Merci également à Monsieur Virone pour les explications sur les droits d’auteurs. J’ai vraiment apprécié la présentation et le début de débat qui s’est engagé. Au plaisir de vous recroiser dans vos locaux ou à la Maison de la Francité. Les photos seront mises en ligne sur notre facebook d’ici une semaine maximum.
Bonne journée, cordialement, Malko Douglas Tolley, Chargé de projet, Maison de la Francité ASBL
C’est encore l’honneur et le plaisir de faire partie du jury de la Culture a de la Classe en axe lecture, avec des enseignants, bibliothécaires, responsables d’écoles de devoirs d’expérience,... intelligents, bienveillants, capables de débattre passionnément mais dans l’échange des projets et de leur pertinence pour les jeunes.
C’est aussi la fierté d’accueillir des citoyens qui souhaitent créer un club de lecture qui fonctionne sur le principe des "intelligences collectives" pour brasser de multiples ouvrages autour de la et des transitions, de réfléchir avec eux sur les différentes orientations possibles, et d’entamer un cycle qui se nourrit de pleins d’apports et de nouveaux publics en vagues concentriques.
C’est jouer à la Présidente, aux côtés d’Ana Garcia, de Goran Delpature et Michel Dufrasne, du Jury Thriller du Festival du Film Fantastique de Bruxelles, et de remettre le Prix du Jury en entonnant la traditionnelle chansonnette devant les 2000 membres du public du BIFFF dans la salle Henry Le Boeuf...
C’est recevoir un message de reconnaissance après avoir été accueillie dans une émission radio sur la Première par un jeune journaliste enthousiaste, qui après que je l’en remercie m’écrit ceci :
Il n’y a rien qui pouvait me faire plus plaisir que ce message ! C’est un échange qui m’a marqué, qui m’a fait du bien, et je te remercie grandement pour ça.
Je suis absolument ravi de lire que des auditeurs au Congo se soient manifestés auprès de La Maison du Livre ! C’est formidable de pouvoir créer des ponts à 6.000 km de distance rien qu’à travers les ondes ; et de voir que le média radio a encore un sens si on veille à ne pas en faire n’importe quoi.
Plus près de chez nous, j’ai aussi reçu beaucoup de messages de gens très intrigués et séduits par cette drôle de Maison du Livre. Certains sont allés voir l’exposition entretemps et m’en ont dit beaucoup de bien. J’espère de tout cœur que nous nous recroiserons prochainement. Romain.
C’est l’envoi chaque semaine à près de 4000 personnes de notre lettre électronique, qui permet de rappeler nos activités, de promotionner celles qui ont été programmées après la confection du trimestriel papier, de "récupérer" parfois quelques participants aux ateliers qui risquent de ne pas avoir lieu, et puis de rectifier si nécessaire les petites coquilles qui se glissent à l’insu de notre plein gré dans "Debout les Mots !".
C’est l’actualisation constante de notre site internet, avec en page d’accueil les activités sur lesquelles nous voulons mettre un focus, c’est l’archivage des activités écoulées avec, quand la situation s’y prête, accès au son des enregistrements des rencontres, des photos ou de brèves séquences filmées, c’est un relais vers certaines activités de nos partenaires proches, c’est la conscience d’une architecture visuelle qui mériterait d’être rafraîchie mais qui ne le sera qu’en cohérence avec le Debout les Mots ! nouveau quand il verra le jour, c’est, nous informent les statistiques de fréquentations, pour le mois de décembre 2016 par exemple, environ 1200 visites individuelles. Tandis que 2500 personnes nous aiment sur facebook et que presque autant nous suivent...
Un accueil du club "Je dis livre" de la bibliothèque pour en route avec Wajdi, un livre de Marcel Leroy qui a relaté le parcours initiatique d’une cinquantaine de jeunes de Mons, Namur, Nantes, Montréal et L’île de la Réunion alors âgés de 15 ans et que Wajdi Mouawad les a accompagné vers leurs 20 ans.
L’accueil et la promotion d’une journée de réflexion de la Ligue des Droits de l’Homme le vendredi 14 octobre, avec une série d’intervenants sur le thème la lutte contre les discriminations a-t-elle échoué ? Et l’accueil, en octobre encore, sur un thème proche, comprendre le retour de l’extrême droite, d’une nouvelle rencontre thématique proposée par les jeunes socialistes saint-gillois avec l’enseignant de l’Ulg et éditorialiste des Territoires de la Mémoire, Jérôme Jamin.
Ce sont diverses formations des membres de l’équipe, dont une très mémorable que nous avons tous/tes suivie à tour de rôle : Faire la paix avec le temps avec Anne-Françoise Gailly proposée par nos voisins de l’asbl CFS. Ce sont les multiples engagements dans les AG et les CA des uns et des autres, avec, depuis des années, une implication accrue en ce qui concerne les Lézarts Urbains et le Centre Culturel Jacques Franck.
Et puis tant de choses encore...
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2. Liste des personnalités littéraires, auteurs, écrivains, bédéistes, illustrateurs et
éditeurs de Belgique accueillis à la Maison du Livre en 2016
Dans le cadre de nos rencontres et événements :
Mateo Alaluf
Pierre Ansay
Pierre Bertrand
Michel Claise
Grégor Chapelle
Laurent Demoulin
Joseph Duhamel
Francis Edeline
Xavier Hanotte
Jean-Pol Hecq
Paul Hermant
Jean-Marie Klinkenberg
Caroline Lamarche
Jean-Pierre Lebrun
Pascal Leclercq
Jean-Louis Lejeune
Marcel Leroy
Docteur Lichic
Lisette Lombé
Antonio Moyano
Riccardo Petrella
Monique Phoba
Erik Rydberg
André Samain
Joëlle Sambi
Daniel Simon
Marianne Slusny
Vincent Tholomé
Carmelo Virone
Françoise Wuilmart
et parmi nos animateurs d’ateliers :
Tarek Al Malki
Sophie Barthélémy
Annick Chantrel Leluc
Amélie Charcosset
Olivier Cinna
Marie-Andrée Delhamende
Luc Dellisse
Xavier Deutsch
Mariska Forrest
Christine Henkart
Eva Kavian
Pascal Leclercq
Veronika Mabardi
Cédric Migard
Maya Schuiten
Satoru Toma
Ouri Wesoly
Evelyne Wilwerth
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3. Les activités et leurs publics en chiffres
Type d’activités | Nombre | Participants |
---|---|---|
Expositions | 7 | +/- 1150 |
Rencontres littéraires et débats | 26 | +/- 790 |
Lectures et spectacles12 | +/- 574 | |
Colloques et événements élaborés en partenariat | 9 | +/- 820 |
Accueils d’activités extérieures | 6 | +/- 310 |
Total | 60 | +/- 3644 |
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Debout les mots !
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